ATHENA-DEFENSE

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France: à propos de transparence et de reconstruction (glasnost et perestroïka)

 

La question qui se pose n’est pas celle de savoir si nous sommes dans une phase de décadence. Nous le sommes. Mais quelles en sont les causes. Pour ceux qui ont reçu leur feuille d’impôt, la ponction moyenne de l’équivalent d’un salaire ou d’une retraite  par an s’est transformée en une ponction exponentielle, puisqu’elle représente un salaire et demie environ.. Nous (vous et moi)  donnons à l’Etat, en qualité de « nantis » des classes moyennes, un mois et demi de ressource à une entité qui porte un nom générique de moins en moins signifiant : Etat.  Sans compter avec la bombe à retardement des ponctions locales. Cette manne sert en partie à payer la plus importante armée de fonctionnaire de toute l’Europe. Simple rappel :

1,51 millions de fonctionnaires d'État, au 31 décembre 2007, selon l'Insee soit 5,277 millions d'agents de la fonction publique.. Si vous pensez un seul instant que ce chiffre est justifié c’est alors que vous croyez encore aux vertus du socialisme.. La France objectivement reste le seul pays socialo- communiste après la chute de l’URSS avec Cuba. Le fait que la France ne soit pas un pays totalitaire ne change rien à l’équation, nous avons trop d’élus, trop de fonctionnaires, trop de strates administratives, trop de règlements, trop de lois. Cela ressemble étrangement à un système prôné par l’URSS (Союз Советских Социалистических Республик)

bâti sur le mensonge et qui  a disparu officiellement le 26 décembre 1991. Après un soubresaut de lutte pour sauver ce qui semblait pouvoir l’être. il nous faudrait un fossoyeur du système.. A vouloir sauver les débris d’un navire à l’agonie, nous finirons bien par couler

avec. Il nous faut une glasnost et une perestroïka à la française.

 

La vérité, nous la connaissons : Notre endettement extérieur est d’environ de 15%, la dette publique a été multipliée par 5 en 30 ans, pour boucler le budget de la France, nous avons emprunté constamment. Il faut renvoyer dos à dos nos politiques. Les uns comme les autres ont constamment détruit les réformes et balisé de pièges le terrain de l’adversaire, avec leurs armes préférentielles, syndicats obsolètes et manipulés voire staliniens pour les uns, bulletin de vote biaisé pour les autres. La prise de conscience de leur incapacité à produire des idées, à fixer un cap est tel, que le citoyen se tournera un jour ou l’autre vers des extrêmes, ou bien utilisera la rue.  Qu’on en juge, cela fait 30 ans que l’on voit à gauche les mêmes personnages, qui nous rabâchent les mêmes recettes éculées jusqu’à la corde. Cela fait 30 ans que la droite a pour seul but de produire des dirigeants qui n’osent, une fois installés, aller au bout des réformes nécessaires. Réformes institutionnelles, fiscales et économiques. Faute de courage, puisque  ce terrorisme intellectuel, (qui ferme les consciences et éteint les responsabilités),  mené par une intelligentsia aveugle et coupable et arc-boutée sur leurs acquis et une fausse idée d’un égalité devenue liberticide,  a posé les bases d’un politiquement correct réducteur et imbécile. Cela donne au Front national un boulevard largement ouvert, à moins qu’un autre boulevard ne se dessine pour un front de gauche tout autant dangereux. Chacun de ces  Fronts ( ce mot utilisé n’est pas anodin et renvoi a des périodes sombres de l’histoire – prémices de la seconde guerre mondiale, guerre civile espagnole etc )  posent les bonnes questions, tout en apportant de mauvaises réponses.

 

Si le déclin peut être momentané, la décadence est un continuum dans lequel nous sommes engagés.  La France a besoin d’une thérapie de choc, une glasnost n’y suffira pas, si elle n’est pas suivie d’une perestroïka..  Les socialistes ont obtenu le  pouvoir, sur un malentendu qu’ils ont savamment orchestré. Ils n’étaient pas  prêts, Sarkozy savait ce qu’il faisait en passant le relais en leur tendant un bâton merdeux. S’il s’inscrit dans une  stratégie réfléchie alors il a peut-être une petite chance de reprendre le pouvoir, la question sera de savoir ce qu’il pourra en faire..  La  France devra payer cher sont immobilisme avant que les consciences ne s’ouvrent pour accepter son entrée dans un monde nouveau dans lequel nous serons présents, à condition d’en accepter le prix.  Sans quoi,  c’est blafards et sous-perfusion que nous entamerons un cycle de régression avant l’effondrement dans lequel nous entraînerons toute l’Europe. 

« La décadence d’une société commence quand l’homme se demande : « Que va-t-il arriver ? au lieu de se demander ‘que puis-je faire ? Denis de Rougemont.

 

 

 



22/09/2013
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