ATHENA-DEFENSE

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Mali: Point de situation.. Explication de texte

 

Mali :   Point de situation au 17 février 2013.

 

 

Au sol, l’opération Serval entre dans une nouvelle phase dite de sécurisation. Depuis la prise de Tessalit la semaine dernière, les éléments français, en soutien des forces maliennes et en collaboration avec les forces africaines, consolident les dispositifs et étendent leur contrôle de zone autour des principales villes du pays. (origine EMA)

 

La pauvreté de l’information implique une explication de texte :

 

Lorsque l’on comprend ce que veut dire soutien (mission qui consiste, pour une unité, à être en

mesure d'intervenir au profit d'une autre, soit par le feu, soit par la manœuvre, soit par la fourniture de moyens ou de services.) et que l’on connait l’importance relative des forces maliennes, il faut comprendre que les forces françaises font plus que soutenir les forces maliennes, elles les appuient (Action d'un groupement ou d'un détachement qui aide, couvre, élargit ou soutient la manœuvre

d'un autre élément), les renseignent, les encadrent, les conseillent, et se substituent. Le politiquement et diplomatiquement correct consiste à valoriser les forces maliennes chacun le comprendra.

 

Les moyens engagés par les forces françaises permettraient d’armer 3 SGTIA ou GTIA  ( Sous Groupements Tactiques Interarmes)  Le SGTIA 1 serait  construit autour du 21e RIMa. Le SGTIA2 comprendrait  des éléments du 92e RI (avec ses VBCI), du 126e RI, du RICM, du 1er RIMa et du 11e RAMa   Le SGTIA Para est composé  du 2e REP, du 35e RAP du 17e RGP, du 1er RCP.   Sans oublier les forces spéciales et de renseignements, les éléments de l’ALAT et  de l’Armée de l’Air..

 

Contrôle de zone : c’est un Mode d'action visant à interdire la libre circulation à l'intérieur d'une zone :

1. d'une part, en décelant et en surveillant toute infiltration ou mouvement à l'intérieur de cette zone ;

2. d'autre part, en agissant contre les personnes ou mobiles jugés indésirables.

 

Le contrôle de zone implique donc, pour le moins, une permanence et une durée dans l’action, un continuum du renseignement, une force rapide d’intervention et de réserve… L’immensité du territoire à contrôler  est l’un des éléments dimensionnant des forces engagées  ( la présence de moyens artillerie peut donc en partie se justifier) et de la stratégie choisie.. 

Ce qui est inquiétant c’est le peu d’espoir en la diplomatie pour résoudre cette crise qui risque de s’installer dans la durée,  si du désert ne naissent pas des forces africaines capables de se substituer à nos forces.. Et comment y croire quand on sait la déliquescence et la faiblesse des états  qui sont censés les faire naître ?

 



17/02/2013
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