ATHENA-DEFENSE

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N'OUBLIEZ JAMAIS LES HOMMES

N'oubliez jamais les Hommes!

 

 

N'oubliez jamais les hommes, ceux qui sont sur le terrain et qui en bavent... Ils ne font pas partie des Etats-Majors, ils sont au contact, et parfois, par on ne sait quel miracle sont soudainement transcendés, et emportent la décision. Vous êtes de ceux qui font partie des privilégiés, de ceux que l'on considère, parce que vous êtes un passeur d'information, un homme de pouvoir par votre réseau et votre merveilleux métier et votre compétence.  Bravo! Vous le méritez. C'est donc que vous avez conscience, que la planification, la science des armes, tactique et stratégie, ne valent que par la qualité des hommes, concepteurs et exécutants.

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L'Armée française se distinguait des autres armées étrangères par un corps des sous-officiers solide, adaptable, bien formé, compétent, suffisamment technique pour être parfois généraliste. Je crains que ce corps ne deviennent qu'un corps sans âme, tant on veut l'aligner sur des modèles culturellement éloignés des nôtres.  Pendant des années on a oublié qu'au sein même de l'institution, il y avait des hommes de terrain et d'expérience capables de faire du staff ride, ou tout simplement, soyons modeste du RETEX. Le RETEX n'étant qu'une façon de décrire la micro histoire, et le staff ride qu'une manière de « chevaucher » l'histoire..

 

On redécouvre donc le B.A Ba  du commencement. Il y a quelques années, j'écrivais dans un article intitulé : « Ce qu'adversaire veut dire » au sujet de l'importance du renseignement : «  Si la mission du soldat est de se préparer au combat, alors mieux vaut qu'il s'y prépare en sachant ce qu'adversaire veut dire. Simplisme peut-être, mais finalement la guerre est une chose dramatiquement simple, quand la supériorité morale vient de la connaissance » Je rajouterais que la connaissance et l'étude des batailles du passé permettent de mieux comprendre la nécessité de globaliser l'approche des batailles du présent.  Certes,  il est important se s'élever, et il est bon qu'un « capitaine réfléchisse comme un colonel et un colonel comme un général » à condition que le général n'oublie pas le rôle souvent essentiel du sergent.

 

Roland PIETRINI



11/11/2009
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