ATHENA-DEFENSE

Il est parfois bon de se relire, il y a plus d’un an j’écrivais à propos du Président de la République, Il se prenait pour Caesar, il risque de finir Pompée (1).

Je m’étais trompé, j’aurais dû dire giflé. Une gifle plus tard, donnée par un huluberlu, immédiatement classé à l’extrême droite par la majorité des médias gaucho- islamo compatibles, ce qui est un pléonasme, adepte des arts martiaux moyenâgeux, gilet jaune à l’occasion et circonstance aggravante, franchouillard, en a pris pour 18 mois dont 14  avec sursis, grâce à une justice dont il faut saluer la rapidité et l’efficacité.

On attend avec impatience la fin de l’enquête Benalla, dont le jugement risque d’attendre encore un peu, surtout si Macron le second succède à Macron le premier.

Son geste inadmissible de lèse-majesté méritait l’écartèlement en place publique, mais la civilisation ayant fait des progrès, sauf pour les égorgeurs islamistes de professeur et les tueurs de flic, il ne fera que de la prison et ne votera plus pendant un certain temps.  Ce dont il doit se moquer comme de sa première carte d’électeur.

Bref, la République est sauvée.

On ne touche pas le Président de la République même avec une fleur, même si celui-ci est un tactile manifeste, on se souvient de quelques photos digne du magazine Têtu. Je souscris à cette règle, la fonction est sacrée.

À propos de fleur, c’est ce que me disait mon feu père à mon adolescence, à propos des jeunes filles. Heureusement, je n’en ai pas tenu compte par la suite.  

Je disais donc que le candidat Macron, la couronne de laurier de travers, nous promettait une société apaisée.  Nous avons eu la guerre sociale dans l’attente de la prochaine guerre civile, la covid finalement est arrivée à point nommé pour calmer toutes les ardeurs et les velléités de révolte.

Une nouveau combat s’annonce et l’adversaire est tout désigné, l’extrême droite, dont la définition est aussi vague que ne le sont les idées de nos ministres.

En tête, l’Acquittator, l’ogre du Nord, Dupont Moretti qui part à la bataille contre Marine Le Pen avec des phrases de prétoire : « Je veux chasser le RN de ces terres, ce parti est celui de la haine », « Ce parti n'est que de la haine sans une seule idée. » démontrant ainsi le contraire de ce qu’il veut démontrer, où se situe la haine, lorsque faute d’arguments et d’idées, on attaque ainsi l’adversaire.

Autre chantre, un transfuge de la droite molle, Monsieur Darmanin, ministre des cultes, des élections et accessoirement de l’intérieur, qui n’a pas hésité à comparer une victoire du RN aux régionales à “une marque satanique” qui ferait fuir les investisseurs… Tout est dans la nuance, associer un parti démocratique à une marque satanique, est non seulement stupide, mais parfaitement condamnable dans la mesure où ce ministre est censé conserver en période d’élection, compte tenu de sa fonction, au moins un semblant de neutralité, mais surtout parce qu’il devrait se rendre compte que le citoyen n’est plus dupe de ce genre de manœuvre.

Ils sont tellement certains que face à Macron 2 la candidate Marine le Pen ferait la même erreur qu’en 2017 face à lui et que la victoire serait facile. Dans cette perspective, ils développent une stratégie de rediabolisation afin de faire monter le RN pour rassembler face au pseudo danger de l’extrême droite l’ensemble des pseudos « républicains ».

Problème, il est rare qu’un scénario se répète de la même manière deux fois de suite. Autre problème, ils sont déconnectés de la réalité de ce que pense la France profonde, totalement acquise aux idées du Rassemblement National.  

La lutte risque d’être âpre, pour les patriotes, c’est le combat qu’il faut gagner. Une défaite reviendrait à signer un blanc-seing pour la disparition définitive de ce qui reste de la nation française et de sa souveraineté.  

Roland Pietrini

(1) symboliquement évidemment. Le premier triumvirat et la confrontation entre Pompée et César