ATHENA-DEFENSE

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Vérité nécessaire: Chamberlain ou de Gaulle?

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 regarder la vérité en face

 

 

La vérité est parfois dure à dire, alors que nous comptabilisons plus de 250 victimes et plus de 1000  blessés en 3 ans à peine dans les attentats terroristes islamistes, et que cette comptabilité risque de s’alourdir encore et encore.  La menace semble avoir pris une orientation plus inquiétante compte tenu du nombre de cibles potentielles, nous ne savons toujours pas quelle attitude adopter face à cette situation aggravée,  nourrit par nos contradictions, nos faiblesses, nos manques de vision claire et nos divisions.  

 

Ce manque de décision et cette incapacité d’adaptation de nos sociétés et de nos gouvernants actuels  démontrent l’appartenance viscérale  à ces faux débats sur le respect ou non des droits de l’homme qui frisent  carrément le ridicule lorsqu’on s’aperçoit des maladresses commises.

 

Par exemple,  était-il si urgent de faire évacuer une église, qui n’en était plus une,  tenue par des extrémistes catholiques,  certes, mais dont l’urgence de l’ordre d’évacuation en plein mois d’août  donné par un préfet qui n’a pu que rendre compte au ministre de l’intérieur pose question.  Il me semble, en effet, que  les gesticulations de ces « jusqu'au-boutistes » ne mettaient pas en danger ni la République, ni la sécurité de l’Etat et dont les discours apparaissaient de toute façon moins dangereux que celui des imans salafistes, à qui on donne, d’ailleurs,  avant expulsion,  toutes les garanties de droit.

 

Ces maladresses exécutées par des CRS au « tact légendaire » (les photos parlent d’elles-mêmes)  qui en ont ras le bouclier et les jambières, une semaine à peine après qu’un simple  prêtre se soit fait égorgé par des islamistes radicalisés  (pléonasme),  a pour le moins l’avantage de  faire monter le doute, sinon la colère  des citoyens complètement déboussolés.

 

Maladresse divine en quelque sorte,  qui offre un boulevard à une Marine Le Pen, mais peut-être,  est-ce un objectif du pouvoir de faire monter au plus haut le FN afin que par un réflexe de peur les Français confient leur destin,  face aux élections qui s’annoncent,  au Pétain de 40  plutôt qu’au  de Gaulle de la résistance.

 

Etant entendu, pour ne vexer personne,  que je ne saurais assimiler Hollande ni à l’un ni surtout à l’autre,  et qu’à droite le favori m’apparait plus comme un Chamberlain ou un Daladier des accords de Munich  que,  comme un Clemenceau. Pour le premier,  je suis certain de ne pas me tromper.

 

Les maladresses et les manques de clarté dans les décisions entrainent aussi une série d’incapacités manifestes à réagir face aux menaces,  dont les pires se situent en nos belles provinces.  

 

Nous sommes en guerre, très bien,  mais ni le Premier ministre, ni le Président de la République n’expliquent de manière claire,  qui est réellement l’ennemi, le cantonner à un daesh apparaît bien réducteur.  Où se situe-t-il ? Où est-il le plus dangereux ? A-t-il des alliés objectifs? Avons-nous la capacité de le détruire? Sommes-nous seuls à le combattre ? Avec qui sommes-nous alliés pour le combattre ? Ce choix est-il fiable ? Quelle stratégie développons-nous pour assurer notre sécurité ? Concrètement,  quelles sont les mesures prises, à part intensifier quelques bombardements ici ou là en Syrie, en Irak, en Libye ? Somme toute, ce sont  des  bombardements assez limités,  faute d’avions en nombre suffisants, d’objectifs, de missiles, de munitions et de bombes.

 

Pire encore,  en déclarant ne devoir jamais intervenir directement sur le terrain par des forces terrestres, c’est avouer d’avance sa faiblesse. Montrer ses muscles le 14 juillet  est une chose, frapper en est une autre. Désastre par manque de vision stratégique et géopolitique, ne parlons pas de tactique, désastre par manque de vision politique, nous avons mis en place,  la pire politique étrangère depuis l’avènement de la cinquième république, les exemples abondent, car après avoir fait fausse route en ne voulant pas voir la réalité de deux paramètres essentiels dans le conflit syrien, Bachar et les Russes, on s’est sorti du jeu, après avoir cramé toutes nos cartes, nuls aux échecs,  nous sommes perdants au poker.

 

 

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visite du gouverneur militaire de Lyon

 

 

Nous sommes en guerre, mais nous avons deux territoires de conflits radicalement différents et relativement indépendants l’un de l’autre.  Nous sommes en guerre sur le territoire national,  une guerre pré-civile avec la montée des communautarismes, et plutôt que de faire la guerre avec des moyens  adaptés, nous perdons un temps précieux à tergiverser, à discuter du financement des mosquées, d’un islam de France, que nous devrions inventer alors qu’il en existe des centaines de variantes dans l’incapacité que les musulmans ont eux-mêmes à rassembler, codifier, exprimer, clarifier des textes qui n'ont pas évolués depuis la naissance supposée de Mahomet en 570, ( pas Mahomet, l’année de naissance)  lesquels ont été soumis à de multiples influences dont la majorité de musulmans à l’exception des savants, n’a nulle idée.  

 

Cette religion repose avant tout sur l’ignorance volontairement entretenue par des traditions a-culturelles. Nous avons eu le siècle des lumières,  la majorité des musulmans est en attente du siècle de la bougie et nos gentils terroristes sont restés au siècle des croisades dont la dernière,  faut-il le rappeler,  la neuvième, menée par le prince Édouard d'Angleterre (futur Édouard Ier) a eu lieu de 1271-1272.

 

 Ainsi, d’un côté, on mime la danse du ventre devant les pseudos conseils de culte musulman bidons, de l’autre on laisse les zones de non-droit tranquilles. A  chaque jour suffit à sa peine. Mais virer un prêtre faisant la messe, que le lieu soit consacré ou pas, permet de calmer les nerfs d’un gouvernement à la dérive qui avertit par ailleurs,  les Français d’un prochain attentat prenant ainsi les devants de son incommensurable faiblesse.

 

Une autre illustration parlante est le maintien sur notre territoire national d’environ 10000 soldats qui seraient bien plus utiles à faire leur métier là où ils sont indispensables que de les transformer en super-vigiles. Ce qui au passage,  montre que quelques radicaux islamistes peuvent fixer l’équivalent d’une brigade sur un terrain où il ne se passera rien, car il faut bien imaginer qu’un islamiste  ne mènera pas forcément  son action au  vue d’une patrouille, à moins que celle-ci soit sa cible. Ils sont peut-être « légèrement déséquilibrés » mais pas fous...  

 

Quant à cette garde nationale de 80000 hommes sortie du chapeau,  alors que depuis des années on a transformé les réserves en postes confortables pour post-retraités et non pas,  à l’exception de quelques rares unités, en force d’appoint de type DOT capable de soulager réellement celles d’active. Au passage,  les crédits de formation ont été largement ponctionnés par un ministère contraint à des économies de petite semaine.

 

Cette création de garde nationale ne peut se faire sur un claquement de doigt mais en menant une vraie politique des réserves, un service national a minima dans la durée, seul lieu possible d’intégration. Il s’agit non pas d’intégrer des étrangers,  mais d’intégrer des Français dont un certain nombre haïssent le pays qui les a vu naître, qui brulent le drapeau national, sifflent la Marseillaise, et préfèrent agiter le drapeau algérien que celui de leur propre pays.

 

Il va falloir donner un grand coup de pied dans la fourmilière.

 

J’avoue ne pas avoir encore compris comment il est possible de se rendre réellement utile. Mais de grâce messieurs,  remuez-vous les fesses avant qu’on vous les bottes. Vous ne mesurez pas assez la colère qui monte.

 

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Roland Pietrini

 



03/08/2016
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