ATHENA-DEFENSE

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A propos de l'islamophobie et de l'islamisation....

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Rachid Eljay, alias Abou Houdeyfa FRED TANNEAU / AFP

 

 

 

On respire, l'attaque dans laquelle deux hommes ont été blessés, dont le très controversé Imam Rachid El Jay devant la mosquée Sunna, à Brest (Finistère), jeudi, n'est pas un "attentat", annonce le parquet. "Les éléments recueillis à l'heure qu'il est, ne permettent pas de considérer qu'il s'agit d'un attentat", a assuré le procureur de la République,  Jean-Philippe Récappé, soulignant que la section antiterroriste du parquet de Paris ne s'était pas saisie de l'affaire. 

On est soulagé d’autant plus que dans les minutes qui suivirent, la communauté musulmane de la région déclarait " "La communauté musulmane de Brest terriblement choquée tenait à saisir   cette occasion tragique pour dénoncer avec la plus grande vigueur la barbarie et la lâcheté qui qualifie cet attentat islamophobe, et nous exhortons les pouvoirs publics de redoubler de vigilance et de renforcer la sécurité des lieux du culte musulman en France.".

Une réaction dont il faut souligner la rapidité en comparaison avec celle lorsqu’elle a lieu, ou qui ne vient jamais lorsqu’on égorge, au nom d’Allah,  un prêtre dans une église. 

 

 

 

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 Le prêtre Jacques Hamel - Saint Etienne de Rouvray

 

 

 

 

Or,  celui qui en a été la victime était, n’en doutons pas,  devenu un bon musulman, bien modéré depuis que ses propos très controversés sur les femmes,  dont il prônait plutôt la soumission, et la musique qui reviendrait,  selon lui à écouter "le diable" - "Il y a un risque (pour les enfants) qu'Allah les transforme soit en porc soit en singe" ont été dénoncés.  

 

Suite à une enquête préliminaire sur cet homme,  présenté comme salafiste, Rachid El Jay plus connu sous le nom d'Abou Houdeyfa,  avait, semble-t-il, changé radicalement d'attitude.  Cette enquête qui ne visait pas ses propos mais ses activités, comme les dons reçus pour financer une école coranique ou les revenus générés par les vidéos postées sur internet,  sera classée sans suite en février "faute d'infraction établie". Il a également suivi une formation dispensée à l'université de Rennes, intitulée « Religions, droit et vie sociale », dont le but est « d'assurer une formation civique et citoyenne, notamment pour former des référents laïcité dans divers domaines de la vie professionnelle ou associative ».

 

Le voilà donc bon français, bon musulman qui aurait été menacé de mort en août par Daech. Sa chaîne YouTube est désormais suivie par plus de 760 000 internautes et plus d'un million de personnes sont abonnées à sa page Facebook. Communiquant en français et en arabe, il semble traiter dans ses prêches vidéo de tous les sujets et son charisme est certain…  

 

Mais pourquoi parler à cette occasion d’islamophobie et pourquoi ne pas révéler le nom et l’origine de l’agresseur qui se serait suicidé ? D’autant plus que l’extrême droite, bien entendu, sera accusée par certains, avant que cela ne soit démenti. Mais alors, qui est ce tireur ?

 

Alors que partout l’islamisation de la société française dans les administrations et les ministères régaliens avance insidieusement, mais surement, que peu à peu des bulles salafistes sont décelées, les politiques ne donnent pas à la justice les instruments de droit pour réagir.

 

Les « idiots utiles » que je dénonçais dans de nombreux articles précédents continuent à songer que c’est en cédant à leurs caprices que nous gagneront la bataille du respect de nos valeurs. Dernier exemple : le CCIF qui annonce sur son site qu’il « s’est constitué parce que les organisations antiracistes traditionnelles ne reconnaissaient pas la réalité et les mécanismes de l’islamophobie »,  conteste le rapport sur l’islamisation de la société et notamment l’usage que les journalistes en font.

 

Beaucoup de citoyens,  dont je suis, pensent que le problème de l’islamisation rampante n’est que le signe d’une lente remise en cause de nos valeurs. Celles qui nous concernent tous, l’éducation, la liberté d’expression, les rapports entre les hommes et les femmes, l’approche que nous avons de la morale et de la justice est fondamentalement différente. La religion musulmane est une religion prosélyte, elle prône la charia, c’est à dire le combat contre les non-musulmans. Soit elle est capable de se réformer et d’évoluer, soit elle représentera un problème majeur dans les années qui viennent,  et singulièrement en France. Le nier fait partie de cette incapacité bien française de traiter les problèmes au moment où il se posent.

 

Demain, des municipalités deviendront à dominante musulmane, c’est une affaire de quelques années. Les musulmans intégrés seront les premiers à en souffrir si ce sont les intégristes qui en tiendront les rênes.

Alors il n’est pas exclu que le totalitarisme ne fasse partie de l’avenir de nos enfants.

 

Roland Pietrini

 

 

 

Capture couverture définitive du 8 avril 2019.JPG

Piège au levant un combat contre le terrorisme islamiste 

 



28/06/2019
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