ATHENA-DEFENSE

Ainsi, la cour des comptes a rendu son verdict, elle a dit l'ampleur des efforts à accomplir pour réduire le déficit public à 4,5 % du PIB fin 2012, 3 % fin 2013 et 0 % fin 2017, contre 5,2 % fin 2011.  cela  représente une centaine de milliards d'euros sur la durée du quinquennat, soit un dixième de la dépense publique annuelle totale de la France.
Le budget rectificatif pour 2012 devra trouver 7 à 8 milliards d'euros de recettes nouvelles d'ici la fin de l'année et préparer le passage à 3 % en 2013, en annulant des baisses d'impôts décidées par Nicolas Sarkozy et en créant de nouvelles taxes. L’addition sera plus salée en 2013 (33 milliards
d’euros) .. Les chiffres sont les chiffres, les recettes fiscales ne suffiront pas à couvrir les dépenses nouvelles.. Et la non application de la Tva sociale débouchera indubitablement sur une augmentation de la TVA générale et déjà de la CRDS et de la CSG, en 2013…  L’augmentation de 0.6%  hors inflation du Smig ne satisfera personne..

Or en augmentant les impôts, sans réduire les dépenses, toutes les dépenses, en donnant des signes négatifs, tel que 60000 fonctionnaires  en plus dans trois ministères, tout en diminuant dans les autres ministères au rythme de 15000 fonctionnaires par an, un gel des salaires dans la fonction publique,, les mesures à venir vont être difficile à faire avaler, lorsque le chômage augmentera par une perte encore plus grande de la compétitivité de nos entreprises..  Le réveil va être difficile pour ceux qui croyaient que tout iraient mieux… Le changement annoncé est donc celui de la continuité, je n’en suis pas étonné, mais la paix sociale risque de faire long feu.  Et la gauche qui a promis la lune, est condamné à une politique de rigueur avant que celle-ci nous soit imposée par les marchés..

Le discours de politique générale du premier ministre sera suivi avec intérèt.

  A suivre..