ATHENA-DEFENSE

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FN et grand Guignol : Pièce en un acte.

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Le spectacle donné par le FN lors de la commémoration du 1°mai ressemble à s’y méprendre à un spectacle  grand-guignolesque.

L’estrade dressée sous les yeux de Jeanne d’Arc se transmute en scène d’un théâtre classique où les  trois unités sont respectées, celle de l’action, de temps, et de lieu avec un rebondissement soudain et inattendu ; celui qui transforme une pièce quelconque en chef-d’œuvre. La foule ahurie sans doute  par tant de talent étalé applaudissait à tout rompre.

Pièce en 1 acte et 4 scènes. Qu’on en juge :

 

Scène 1 acte 1  

De nulle part, sous les yeux de Jeanne d’Arc  sur l’estrade dressée, soudain, un ancêtre à la veste écarlate  surgit.

Derrière, une grande fille blonde, fière et muette esquisse un pas de danse…

Devant elle, le vieillard agité agite ses bras et commet un sourire, la foule émue émet un souffle, puis applaudit.

 

Scène 2 acte 1

Le fantôme improbable se retire, aidé par son majordome, l’escalier est abrupt, en arrière-plan, Marine (c’est son prénom) commence sa tirade, la foule agitant des drapeaux perturbée écoute sans entendre. Le discours est connu, la foule lassée se lasse et se prélasse et semble attendre.  

 

Scène 3 acte 1

Le vieillard réapparait, les yeux levés vers Jeanne d’Arc, il appelle au secours,  « Au secours Jeanne d’Arc, Jeanne d’Arc au secours !  La scène est si pathétique, si déchirante, si bouleversante qu’elle vire au pitoyable. L’acteur est magnifique, je songe aux grands comédiens depuis Molière, Michel Simon, Pierre Brasseur, Louis Jouvet… Jean Marie, car il s’agit de lui, plus connu sous le  nom de Le Pen, de   sa bouche tordue exprime autant de rancœur que de souffrance… Les témoins ahuris, épatés s’étonnent. L’ectoplasme disparait, Marine sur son estrade continue son discours, inaudible discours, tant la tension est grande.

 

Fin de la première partie, la seconde s’annonce grandiose.

 

Seconde partie, scène 4 et final

Soudain, la foule s’ébroue, un frisson la parcourt,  les drapeaux claquent au vent, Marine discourt,  la foule s’en fout, cette foule  qui venait entendre la Parole, éberluée tourne ses yeux vers  un balcon improbable… Trois femmes, torses nus, seins dressés, bras levés  scandent en parfait accord un Heil gigantesque. Marine en reste coite, le silence devient lourd, puis une rumeur enfle et grandit,   la foule  époustouflée s’époumone, hébétée, stupéfaite mais néanmoins émerveillée, les hommes surtout, d’ailleurs plus nombreux que les dames. Sur l’estrade  transformée en gibet,  Marine souffre…  

Les femmes seins nus sont escamotées, Marine reprend son propos… La fin ressemble au début, seule Jeanne d’Arc sans voix a gagné.

 

 

Fin de la pièce…

 

Nous remercions pour leur participation :

 

Dans le rôle de la fille : Marine

Dans le rôle du père : Jean Marie

Dans le rôle des femmes au seins nus : Femen.

Second rôle : (non décris dans la pièce mais présent) Bruno (GOLLNISCH) qui se battait avec des soudards

 

Enfin : la Foule

Pièce de Roland Situtrouvetagagné

 

 

En raison des dérives constatées dans les commentaires, en dehors du sujet initial de l'article;  ceux-ci sont suspendus.



03/05/2015
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