ATHENA-DEFENSE

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Meutre des soldats français (suite)

Le meurtrier, des soldats français, aurait affirmé avoir agi en réaction à la vidéo montrant des militaires américains en train d’uriner sur des cadavres d’insurgés présumés.

 

Le président de la république a évoqué un éventuel retrait anticipé des forces françaises d’Afghanistan après le drame du 20 janvier. Je ne suis pas certains que c’était la bonne méthode pour mettre la pression sur les autorités afghanes. Mais il y en avait-il une autre ? – la « France n’entend pas céder à la panique », comme l’a souligné Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères, ce 24 janvier, à l’Assemblée nationale. « Quand j’entends parler de retrait immédiat, fût-ce à la fin 2012, je ne suis pas sûr que ceci ait été mûrement réfléchi et étudié » a-t-il ajouté, en demandant de ne « pas confondre un retrait ordonné et une retraite précipitée. »

La mission de formation menée par les militaires français au profit des forces afghanes, consiste, selon le chef d’état-major de l’ISAF, à « vivre avec les soldats afghans » et « à les instruire » et non à « s’en protéger ».

Les mesures de sécurité passeront par une séparation des contingents afghans et français. En clair, il ne sera plus question de partager les bases avancées, comme était le cas à Gwan (Kapisa), où les 3 artilleurs de montagne et le sapeur de la Légion étrangère ont été assassinés. Autre idée avancée : les formations de l’armée afghane pourraient se faire à l’intérieur des camps français, après un contrôle minutieux des soldats afghans, avec un recours aux systèmes biométriques. Cela permettrait, au moins, d’éventuellement identifier un insurgé infiltré, à la seule condition de disposer de données le concernant. Identification, mis en place par les américains depuis bien longtemps.

 

 




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