ATHENA-DEFENSE

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Paroles de candidats sur la défense

  Extraits de cette revue

 

S’il est un univers où le mot « valeurs » prend un sens irréductible, l’armée est celui-là. Les femmes et les hommes qui la forment, je sais ce qu’ils valent. Dans ma famille très proche, dans ma région paloise, dans ma vie d’homme, je les ai rencontrés. Je sais ce qu’on peut attendre d’eux. Leur mission n’est comparable à aucune autre car elle implique d’avoir accepté, à l’avance, que cette mission puisse conduire à donner sa vie. Et on ne regarde pas sa famille et ses enfants de la même façon quand on sait ce que la mission peut leur coûter. Bayrou

 

La responsabilité suprême que la Constitution confère au président de la République, chef des armées, implique une vision, une constance, un sens de l’intérêt général et de la nation. La défense est en effet l’instrument de préservation de notre bien   commun : l’indépendance nationale. Cette responsabilité s’inscrit profondément dans l’histoire de notre nation. C’est donc avec respect, conscience des enjeux et volonté de tenir le rang de notre pays dans le monde que je fixe les engagements qui   seront les miens si les Français m’accordent leur confiance. Hollande

 

Sur la défense et les armées, le général de Gaulle a exprimé, voilà plus de soixante ans, un jugement d’une grande simplicité mais d’une vérité radicale : « La défense est le premier devoir de l’État ! Il n’y peut manquer sans se détruire lui-même ». C’est pourtant vers une telle autodestruction que nous nous acheminons inéluctablement avec la faillite de notre élite politique à maintenir un véritable effort de défense. Il suffit de se pencher sur le programme du Parti socialiste pour prendre la mesure du mépris politique à l’égard des questions militaires et stratégiques : la Défense y figure en 60e et dernière position ! On ne peut mieux résumer cette culture du mépris à l’égard de l’institution militaire. Quant au projet UMP en la matière, c’est simple il n’y en a pas ! M. le Pen

 

Penser la défense de la France implique l’idée que l’on se fait du monde. J’affirme qu’une bifurcation de l’histoire humaine mûrit au coeur des faits qui se donnent à voir aujourd’hui de façon parcellaire. Si les États-Unis d’Amérique ne parviennent pas à briser l’euro et à isoler la Chine – deux questions qui sont liées – leur dette sera insolvable. Alors l’ordre des puissances basculera, ne leur laissant qu’un unique avantage : leur supériorité militaire faites de 700 bases réparties sur les cinq continents. Les États-Unis sont donc le principal fauteur de troubles potentiels de la décennie à venir, comme ils l’ont été de celle écoulée, au cours de laquelle ils ont envahi deux pays et multiplié les provocations face à la Chine et la Russie. Ce danger est, à cette heure, supérieur aux risques de la dissémination nucléaire qu’il aggrave. Mélenchon

Mélenchon demande "la sortie de la France du commandement intégré de l'Otan, préalable son retrait de l'Alliance atlantique". C'est, reconnait-il, un "point de désaccord complet" avec le Parti socialiste et de François Hollande. Celui-ci ne souhaite pas "remettre en question" la réintégration décidée par Nicolas Sarkozy, mais demande une "véritable évaluation" du rapport coût/bénéfice afin de "prendre les décisions conformes aux intérêts de la France".

  Sur la dissuasion nucléaire, Jean-Luc Mélenchon a une position moins radicale : "elle demeure l'élement essentiel de notre stratégie de protection", mais elle doit "être dépassée à terme". Il se prononce pour "supprimer la composante aérienne" qu'il juge "obsolète".

 

En 2007, je m’exprimais dans votre revue et j’évoquais un monde instable et incertain, caractérisé par la diversification des menaces et par la récurrence des crises. À l’instant où j’écris ces lignes, je pense aux femmes et aux hommes qui font la force de nos armées et qui, depuis 2007, ont dû faire directement face à ce monde, que ce soit au large de la Somalie, en Afghanistan, en Côte d’Ivoire ou encore en Libye. Il s’agit à chaque fois de contextes différents, d’ennemis, de terrains et d’objectifs différents, mais eux, ils sont toujours au service de la protection et de la sécurité de la France et des Français, ils combattent toujours au nom des mêmes principes et des mêmes valeurs. Sarkosy



06/04/2012
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