ATHENA-DEFENSE

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Le SPRAT

 

Le système de pose rapide de travure (SPRAT) en cours de livraison donne à l’armée de terre la capacité de franchir avec ses chars Leclerc des brèches de 24 m de large, en ambiance tactique.

Ce système est destiné à déposer en quelques minutes en travers d’une rivière ou d’une brèche, soit deux ponts courts de 14 m, soit un pont long de 26 m obtenu par assemblage de deux travures (ponts courts), en fonction de la largeur de l’obstacle à franchir.

Cette possibilité d’adapter la longueur du pont aux dimensions de la coupure est unique au monde. Elle permet une économie significative de moyens.

Chaque système SPRAT est constitué de deux véhicules : un ponteur et un porte travures supplémentaires (PTS)

- Le ponteur est un véhicule à cinq essieux (10x10) conçu spécifiquement pour déposer ou reprendre de façon automatique les deux travures qu’il transporte. Ce véhicule est doté d’un niveau de protection et d’une mobilité sur route ouverte et en tout terrain compatibles avec sa mission d’appui du char Leclerc.

- Le PTS est un semi-remorque composé d’un tracteur à 3 essieux (6x6) et d’une remorque adaptée pour le transport de deux travures destinées à recharger le ponteur après la mise en place d’un pont.

Les manœuvres de pose et de reprise du pont sont effectuées sous protection par deux opérateurs à partir de la cabine blindée du ponteur.

Des équipements spéciaux permettent en cas de besoin d’utiliser les travures pour rétablir la circulation civile.

Le SPRAT est conçu et réalisé par la société CNIM, déjà concepteur d’autres matériels de franchissement comme le pont flottant motorisé (PFM) en service dans l’armée française.

La livraison des 10 SPRAT commandés en 2003 par la DGA pour équiper le 13e régiment du génie de Valdahon a commencé début 2012 et se terminera fin 2013.

Sources : DGA 

 

 

 

 

La future  tourelle T40   à munition téléscopée

 

Le concept de la munition télescopée consiste à placer le projectile au cœur du chargement propulsif, ce qui permet, à performance égale, de réduire de façon importante le volume de la cartouche par rapport à une munition conventionnelle.

La solution d’armement basée sur le canon de 40 mm à munition télescopée fait l’objet de travaux soutenus par le Royaume-Uni et la France depuis de nombreuses années par le biais de contrats séparés mais coordonnés à la société CTA international (CTAi) filiale de BAe Systems et de Nexter, implantée en France.

Ce type d’armement est prévu du côté britannique pour la revalorisation du véhicule de combat d’infanterie Warrior et pour le futur blindé de reconnaissance SV Scout, et du côté français pour le futur engin blindé de reconnaissance et de combat (EBRC) prévu dans le cadre du programme Scorpion. (Origine DGA)

..... 

La qualification de cet armement et de ces munitions, dont le coût est partagé entre les 2 nations, doit permettre de disposer d’une brique technologique immédiatement intégrable pour l’EBRC en particulier et pour les futurs véhicules blindés en général.

Le contour technique de la qualification se décompose de la manière suivante :

- le canon de 40 Cased Telescope (tube, chambre, introducteur, lien élastique, fuze setter)

- les munitions associées suivantes : munition à effet cinétique (APFSDS), munition explosive à fonctionnement à l’impact (GPR-PD), munition explosive à fonctionnement sur trajectoire (GPR-AB), munition d’exercice (TP-T)

La qualification a débuté en 2012 et est prévu s’achever en 2013

 

 

92° RI de  BAMAKO vers GAO.. 1200 km




20/05/2013
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