Un bashing à la russe: Rafale contre Sukhoi 33.
Quand diplomatie russe pas contente, elle toujours faire ainsi. N’ayant manifestement pas digéré la sélection du Rafale par l’Inde pour un contrat de 126 appareils (dont on attend toujours la signature définitive), l’ambassadeur de Russie en Inde Alexander Kadakin s’est employé à éparpiller le chasseur français façon puzzle, en fin de semaine dernière. « Nous sommes toujours très surpris de l’achat du Rafale, parce que même si le Rafale est destiné à affronter les avions pakistanais ou chinois, même pour les Sukhoi chinois, ces Rafale vont être comme des moustiques par une nuit d’août. Ils seront dégommés comme des moustiques. C’est pourquoi je ne comprends pas ce choix.»
Après le French-bashing britannique sur l’armée de l’air, voici donc le French-bashing russe sur le Rafale. Rien que de très normal sur un marché indien longtemps dominé par la Russie, qui est désormais le théâtre d’une compétition impitoyable entre Moscou, les Etats-Unis, Israël, la France, ou le Royaume-Uni. Mais jamais les choses n’avaient été dites aussi crûment, par un ambassadeur russe de surcroit. Peut-être les tensions sur les livraisons des deux BPC russes ne sont-elles pas étrangères à ce brusque coup de sang.
Reste le fond de l’affaire. Le Rafale dégommé par des avions pakistanais ? A voir la flotte hétéroclite de JF-17 et F-7 chinois, F-16 américains, Mirage III et V français, l’affirmation paraît quelque peu osée. Quant aux Sukhoi made in China dont parle l’ambassadeur russe, il s’agit des Shenyang J-11, des copies du Sukhoi Su-27 qu’il est difficile de juger faute de vrai retour d’expérience en situation de combat. Il est néanmoins difficile d’imaginer que l’avion soit meilleur qu’un Rafale, à plus forte raison depuis qu’il est doté du radar à antenne active de Thales, le RBE2.
La saillie de Kadakin relève donc plus du folklore que de la vérité révélée. Pour rappel, lors de l’exercice international Air Tactical Leadership Cours (ATLC), organisé aux Emirats arabes unis en 2009, le Rafale avait fait quasiment carton plein contre l’Eurofighter Typhoon, et donné du fil à retordre au F-22 américain, présenté comme la référence mondiale de l’aviation de combat.
Le contrat du Rafale estimé à environ 12 milliards de dollars implique un complexe partage de technologies et selon la presse indienne, les discussions achoppent actuellement sur la question des responsabilités (délais, dommages..) pour les appareils produits en Inde.
la fabrication des avions sous licence sera réalisée principalement par le groupe public indien Hindustan Aeronautics Limited. "HAL possèdera la technologie complète et la licence pour fabriquer des appareils supplémentaires qui, en outre, pourraient être exportés", a souligné le ministre français.
Le ministre britannique de la Défense, Michael Fallon, a récemment indiqué que l'offre de vente de l'Eurofighter, concurrent du Rafale, était toujours sur la table en cas d'échec des négociations avec Dassault. L'armée indienne a cependant toujours souligné qu'une telle éventualité était exclue.
En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/vente-de-rafales-les-negociations-avec-l-inde-en-bonne-voie_1627965.html#Lff4gq4RIm1IkTV8.99
Admiral Flota Sovetskovo Soyuza Kuznetsoff (Russian: Адмирал флота Советского Союза Кузнецов "Fleet Admiral of the Soviet Union Kuznetsov") was built by the Black Sea Shipyard in Nikolayev, Ukraine which is the only manufacturer of the Soviet/Russian aircraft carriers. The initial name of the ship was Riga; she was launched as Leonid Brezhnev, embarked on sea trials as Tbilisi, and finally named Kuznetsov.
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