ATHENA-DEFENSE

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A propos d’anaphore et de bashing, bon anniversaire Monsieur le président!.

 

Ainsi les électeurs de gauche, découvrent les outrances d’une opposition, tapant avec plus ou moins de bonne foi sur la  « Gôche » au pouvoir à la tête de laquelle trônerait un président mollasse, capitaine de pédalo, incapable de  diriger la manœuvre d’un navire qu’on appelait France, qui coule comme le Concordia à proximité de la cote, en refusant les conseils d’une Merkel en maillot de bain, bronzée et respirant la santé. Un président la cravate de travers, mal fagoté dans son costume trop grand pour lui,  lisant ses notes sans grande conviction, pour faire oublier qu’il avait nommé un ministre délinquant à la tête du budget de la France.   Un Premier ministre encore plus normal que son président, prof d’allemand à la retraite, empêtré dans un projet d’aéroport, à cours d’argument, contesté au sein même de son gouvernement. Equilibriste à la tête d’une équipe pléthorique ( 39 ministres) dont on ignore jusqu’au nom, tant ils sont à l’image de leur meneur. Epuisé dans le combat prioritaire de respecter les courants interne d’un parti socialiste à la dérive. Tiraillé, entre une extrême gauche devenue le principal parti de leur opposition et une droite de la droite en embuscade. Chantre de la division, alors que le credo de Moi président était de rassembler les Français plutôt que de les diviser, sur des sujets sociétaux non prioritaires alors que l’urgence était ailleurs.

 

Oui électeurs de gauche apprenez, ce qu’est le bashing (1), la répétition non constructive des petites phrases, elles ne sont que peanuts par rapport aux outrances qui furent le lot de feu Sarkozy.. Hollande n’a pas encore été traité  ni de psychopathe ni de voleur, ni de sale mec, pas même de dictateur. Les sondages montrent un président en dessous du seuil de pauvreté électoral. 15% des Français juge l’action du président Hollande positive..  Ce n’est pas un désamour, encore eut-il fallu l’aimer, c’est une déculottée.

 

Et pourtant, je ne me réjouis pas, je déplore cette anaphore vertueuse,  tissu  de mensonge électoral qui se retourne aujourd’hui cruellement contre son auteur. 

 

 « Moi président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l'Elysée….

 

…. Moi président de la République, j'essaierai d'avoir de la hauteur de vue, pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions, mais en même temps je ne m'occuperai pas de tout, et j'aurai toujours le souci de la proximité avec les Français. »  Et bien,

 

 

… .Moi électeur déboussolé, je ne voterais pas la fois prochaine,  pour ceux qui se sont fait élire sur la négation de la crise mondiale, en pensant que l’anti-sarkozysme primaire allait excuser leur impréparation et leur  manque de discernement, godillot d’une social-démocratie qui ne s’assume pas.
… Moi électeur déboussolé, je ferais en sorte, de regarder de plus près les affirmations péremptoires et les solutions miracles proposées.

…. Moi électeur déboussolé, je refuserais les alliances de circonstances, les gages pré-électoraux donnés à des micro-partis que l’on m’imposerait.

…. Moi électeur et citoyen qui n’a fait ni l’ENA ni Sciences Po., qui n’a profité d’aucun privilège, je regarderais de plus près pour qui je vote..

….. Moi électeur je me méfierais  dorénavant des médias et communicants faiseurs d’opinion et de Roi

….. Moi électeur, je serais vigilant face à des syndicats dévoyés qui donnent des consignes de vote ou qui revendiquent une indépendance en affichant sur le Mur de leur propre intolérance les Cons qui ne sont pas de leur bord ou qui ne pensent pas comme eux.

…. Moi électeur béotien, je poserais les questions qu’ils ne veulent pas entendre, qu’ils éludent, qu’ils fuient.

…. Moi électeur béotien, je me méfierais des spécialistes et des experts de tous bords, des donneurs de leçons, de l’intelligentsia sectaire, du parisianisme, des écolos qui n’ont jamais vu une vache.

….. Moi contribuable de base, qui ne possède pas grand-chose et qui risque de perdre le peu qui me reste, je ferais en sorte, que mon pèse, mon fric, mon pognon, ma sueur, n’aille plus engraisser les professionnels de la politique qui nous ont mis dans l’état où nous sommes aujourd’hui.

…. Moi citoyen, plébéien sans fortune, je m’arroge le droit de défendre ma liberté d’expression. Qu’on se le dise !

 

1-  néologisme d’origine anglaise qui indique  une  forme de défoulement qui consiste à dénigrer collectivement un sujet ou une personne. 



07/05/2013
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