A propos de la guerre
A propos de la guerre.. Et de son extinction supposée.
Olivier Kempf sur EGEA http://www.egeablog.net/ lance un débat passionnant sur ce sujet, suite à un article du New York Times sur Iraq war ends. Ma réponse un tantinet « précieuse » ce n’est pas mon habitude, s’adresse à ceux qui ont le temps de la lire.. En résumé, je ne crois pas à la fin de la guerre, je ne crois même pas que celle-ci ait fondamentalement changé de nature, seule sa forme a changé.. Mais on peut avoir un avis différent….
Si l’angélisme est un désir de pureté modelé par une certaine forme de naïveté teinté d’idéalisme, et que la nature ultime de la réalité repose sur l'esprit ce qui est l’opposé même du matérialisme.. Ce qui opposerait Platon à Diogène, (tant pis si je me plante, on me corrigera volontiers). J’attends avec impatience la suite de la réflexion sur la guerre et son extinction supposée.. En « priant » que l’irénisme ne soit pas une forme de démission ou de repentance tant la compréhension excuse d’avance l’immobilisme, je m’en tiendrais à un constat élémentaire, puisqu’il faut mettre des mots sur les maux, les conflits hobbesiens ne se substituent pas au conflits kantiens. Les uns et les autres se nourrissent mutuellement et s’enrichissent et la cyberguerre en est un exemple. La guerre, reste la guerre, et cela ne change pas grand-chose pour celui qui se trouve au bout du fusil. Cette guerre prend simplement d’autres formes, ainsi, la guerre traditionnelle aurait disparue ? Et pourtant, en quoi, le conflit syrien serait en soit un conflit moderne ? Alors qu’il montre tout les signes d’un conflit antique (celui de communautés qui se cherchent, celui de sociétés qui connaissent une segmentation communautaire) ; cela ressemble étrangement aux guerres qui ont eu lieu en Palestine antique y compris en ses conséquences régionales. Les révoltes des Maccabées et des Hasmonéens (167 - 63 av EC), révolte contre la dictature helléniste mais aussi guerre civile au sens moderne du terme entre deux communautés juives. Seuls les moyens ont changé et la notion d’Etat avait-elle en cette époque un sens ? Ainsi, « la fin de la guerre entraîne la fin du politique » cet aphorisme un peu leste me laisse pantois..
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