A propos de la loi sur le génocide Arménien
A propos de la loi sur le génocide Arménien et de la responsabilité de la Turquie, je trouve que notre tendance « culturelle » à vouloir donner des leçons au monde entier devient dans ce cas précis plus qu'une erreur, une faute. Yves Léonard dans - « La mémoire, entre histoire et politique » - Cahiers Français 303- La Documentation Française témoigne que l'historien est à la fois « trouble-mémoire » et « sauve-mémoire », et qu'il semble jouer « un rôle de mise à distance, en essayant d’être moins tributaire des enjeux politiques, communautaires et identitaires qui se cachent derrière le devoir de mémoire. En se mêlant de mémoire, le politique joue un jeu dangereux, celui de prendre en plein face ses propres turpitudes. La France est devenue un pays où la liberté de pensée est mise de plus en plus sous surveillance. Lutter contre les négationnistes par la loi et la contrainte, en lieu et place d'argumenter est non seulement stérile mais reviens à souhaiter réglementer l’histoire, surtout celles des autres. A quand une loi condamnant les multiples exterminations outre celles des arméniens en 1915 et la Shoah celle de Mélos par les Grecs au 5e siècle av. J.-C., celui des Vendéens en 1793, des Indiens d’Amérique du Nord, sans oublier encore les cas de famine en Ukraine, les diverses déportations de populations dans l’ex-URSS stalinienne, mais aussi les bombardements atomiques américains d’Hiroshima et de Nagasaki ? Tout cela est propice à donner du blé à moudre à ceux qui estiment que les holocaustes sont une des conséquences de l’impérialisme. Tiens, et qui allons nous condamner dans le génocide du Rwanda ?
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