A propos de Spetsnaz en Ukraine et Crimée.
Compte tenu de la manière dont a été mené, sans victime, l’opération Crimée, il ne fait aucun doute que "Les unités qui ont été dépêchées pour bloquer les gardes-côtes ukrainiens (à Perevalne) étaient des Spetsnaz", selon Igor Soutiaguine, spécialiste du monde russe auprès du prestigieux centre de recherches RUSI (Royal United Services) britannique est le plus catégorique.
"Ils étaient reconnaissables à leurs équipements spécialisés, et pourraient appartenir à la 3e Brigade basée à Toliatti", dans l'oblast de Samara, près de la frontière avec le Kazakhstan, précise-t-il.
Possible. Des éléments Spetsnaz étaient présents en RDA, notamment à Cottbus et Neutrelitz, mais probablement ils se situaient au niveau EOA, pour avoir eu connaissance de leur mode opératoire et m’y être intéressé, mode, qui n'a probablement que peu évolué depuis la chute de l'URSS, j'ose avancer l'hypothèse que compte tenu de l'importance de Sébastopol, des commandos Spetsnaz y étaient de longue date prépositionnés pour répondre à toute éventualité. Les Spetsnaz sont spécialisés pour créer la confusion, ils sont formés dans manipulation des foules, ils sont capables de s’intégrer au sein des administrations avec une maîtrise parfaite des langues étrangères, ils sont aptes à mener des actions dans la profondeur, en utilisant les armes, les uniformes, les tactiques l'adversaire. (13°RDP, 1°RPIma et GIGN et 11° Choc à la fois)
En parfaite symbiose avec des agents infiltrés, avec le Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie (service fédéral) SVR et le GRU qui possède comme tout service de renseignement qui se respecte des antennes légales et d’autres illégales, un système d’écoute sophistiqué et qui gère parfaitement l’Humint, il ne fait aucun doute que la main-mise de Poutine sur la Crimée a été préparée de longue date.
Il est probable que ce qui se passe aujourd’hui à l’est de l’Ukraine ( manifestations, pseudo référendums locaux) est momentanément freinée par les russes, pour une raison évidente, le mélange des populations pro-russes et pro-ukrainienne est plus poussé qu’en Crimée qui est une enclave russe. Cette population est plus nombreuse, plus hétérogène, plus difficile à manipuler et cela commence à dépasser le volume d’action des commandos spetnatz et de leur mode d’action. La rapidité avec laquelle s’étend les manifestations et le souci de Poutine de ne pas faire couler le sang, pas par humanité mais simplement pour se donner sur le plan international un visage de responsable et de crédibilité pousse à un ralentissement momentané de l’action directe russe. Nous verrons ce qui en sera dans quelques semaines ou plus rapidement si le sang coule et que des deux côtés la base déborde l'endiguement mis en place pas les deux parties en dépit des déclarations. Un affrontement direct ne servirait ni la Russie ni Kiev.
Les élections futures seront déterminantes, chacun sait qu’elles n’auront aucune valeur. Ce sera difficile pour l’occident de donner un brevet de démocratie à ce qui sortira des urnes en Ukraine.
Poutine mène la danse et l’occident ne choisit pas la cadence. Que cela fasse plaisir ou non, c’est un fait.
Roland Pietrini
Voici ce qu’un document de propagande, tel que l’on peut le lire dans son jus avec les fautes et les à peu près, dit de leur origine et formation :
Le 20 AOÛT 1961 du Comité Central du Parti communiste de l'Union Soviétique a publié la décision "Sur la formation des cadres et l'élaboration спецтехники pour l'organisation et l'équipement des guérillas". Conformément à lui le 5 février 1962 le Quartier général a publié la directive, qui engageait les commandants par les troupes des régions militaires pour le déploiement de la guérilla en temps de guerre prendre 1700 militaires du stock, les réduire à l'équipe et faire avec eux au cours du mois les préparatifs. Au terme des collectes il s'appropriait les spécialités spéciales militaires-
En mars de la même année l'État - major général a élaboré les projets des effectifs des équipes de la destination spéciale sur de paix et le temps de guerre. À la fin de 1962 à Biélorusse, D'Extrême Orient, Transcaucasien, De Kiev, De Léningrad, De Moscou, D'Odessa, Baltique, Прикарпатском et les régions militaires de Turkestanskom on formait les équipes de la destination spéciale. Dans la composition des équipes la partie des subdivisions étaient déroulés selon l'effectif du temps de paix. En 1963 sur le territoire des régions militaires Biélorusses, Baltiques et De Léningrad ont passé les premières doctrines de grande échelle. Un des organisateurs de ces doctrines qui ont permis réellement récupérer plusieurs questions concernant l'application de combat спецназа, était Ivan Nikolaevich ShChelokov. Son travail était estimé par la direction ГРУ et l'assistant arrivé personnellement pour les doctrines du chef ГРУ par le général-colonel Х-У. D.Mamsurovym. Dès 1970 dans le programme de la préparation au combat des troupes ont inséré la préparation linguale. Les éclaireurs du service actif ont commencé à étudier la langue de l'adversaire probable sur le théâtre des hostilités. En août 1977 dans l'Académie militaire par lui. On créait M.V.Frunze dans la composition de la faculté de reconnaissance les groupes d'étude de la préparation des officiers спецназа.
La sélection des Spetsnaz est extrêmement rude et difficile, c'est la plus difficile dans le monde! Certains traitements infligés aux nouvelles recrues ne seraient tout simplement pas tolérés en Occident. Un grand accent est porté sur l'aguerrissement et la rusticité des troupes, à savoir leur capacité d'adaptation en milieu hostile dans des conditions difficiles.
Tout commence par une course de 13 kilomètres avec 25 kilos d’équipement (casque lourd, gilet pare balles de 18 kilos et Kalashnikov chargée...). Au cours de cette course ils devront remonter le courant d’une rivière, marcher dans des dunes de sables, se sortir de sables mouvants et seront immergés dans un égout vaseux pendant 4 kilomètres...
Après cette épreuve, ils subissent un test de tir au cours duquel il doivent démontrer leur capacité à maintenir leur matériel opérationnel dans des conditions "difficiles" et surtout leur capacité à tuer un ennemi en état de fatigue avancé.
Ensuite, les rescapés franchissent des obstacles enflammés au milieu de gaz lacrymogènes et d’explosion. Ils finissent par la descente en rappel de la façade d’un immeuble de 5 étages.
Après cette rude sélection il reste un exercice particulièrement redouté. Après avoir enchaîné des katas de karaté d’un niveau ceinture noire, les candidats affrontent leurs instructeurs durant un round de full contact d’une durée de 12 minutes...
La bilan de ce type de journée est le suivant : 61 candidats, 18 admis. Ces 18 guerriers coifferont le béret rouge des Spetsnaz, prêteront serment de fidélité à l’unité et seront affectés dans une société.
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