De la Résistance
Résistance !
Le dossier sur la résistance est un sujet complexe qui nous amène à nous poser un certain nombre de questions, celles-ci ne peuvent se limiter au seul domaine d’une résistance active qui ne serait que réponse à une invasion du territoire hexagonal ou ultramarin, car se serait minimiser l’importance des facteurs qui concernent l’action de résister. Si la résistance consiste à s’opposer à une force par une autre, il convient d’en définir les contours qui touchent l’ensemble du régalien, la profondeur de notre système socioéconomique, notre souveraineté.
L’UE importe 97,6% de son gaz naturel, 97,7% de son pétrole, 100% de son uranium, pour exemple, la crise sanitaire due au covid a révélé notre absence quasi totale de préparation face aux pandémies et les leçons n’ont pas été tirées.
En 2024, dans le domaine militaire, en parité de pouvoir d’achat, l’UE ne consacre que 428 milliards pour sa défense, alors que la Russie en dépense 388, nous dépendons des Etats-Unis dans de nombreux domaines touchant aux ressources indispensables, à l’économie, l’industrie et la défense.
La population civile n’est ni éduquée ni préparée à l’éventualité d’une agression majeure touchant nos territoires, nos systèmes de distribution d’eau, gaz, électricité, bancaire sont altérables, la protection civile est sous-dimensionnée et sous calibrée.
C’est pourquoi la notion de résister commence bien en amont de l’action de résistance. Avec le général MacArthur, on pourrait dire que si « les batailles perdues se résument en deux mots : trop tard. » résister devrait intervenir bien avant la défaite…
La Résistance
L’évocation de la résistance en France lors de la seconde guerre mondiale, sans être un détail de l’histoire, ne saurait à elle seule résumer l’action de résister.
Contrairement aux idées reçues, l’invasion de 1940 ne fut pas une promenade de santé pour les Allemands et la résistance des armées françaises fut réelle en dépit d’un effondrement inéluctable, autant moral que militaire. Cette « étrange victoire » de la part des Allemands n’est pas ici le sujet, pas plus que la « résistance des armées françaises ».
Il est plus intéressant dans ce contexte de s’intéresser aux conséquences.
La France hexagonale est occupée par les Allemands totalement en 1942 par l’occupation de la zone dite libre qui est envahie par les Allemands et les Italiens à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord et celle-ci baptisée zone sud est partagée entre les deux envahisseurs.
De 1940 à 1944, ce n'est que progressivement que la Résistance intérieure s'organise en réseaux, mouvements puis maquis, puis se coordonne et s'unit jusqu'aux combats de la libération avec les alliés. Elle fut souvent la conséquence de la volonté individuelle avec des moyens limités et d'immenses difficultés.
Agir pour ne pas subir, ou pour faire quelque chose fut le credo de quelques-uns, peu nombreux, mais de plus en plus actifs. (1)
Si certains Français collaborent avec l’envahisseur et tendent ainsi à retarder la libération de la Patrie, c’est parce qu’ils ont gardé leur confiance en Pétain ou qu’ils ont adhéré (peu nombreux) au national-socialisme. La majorité reste passive « Puisque le Maréchal ordonne la collaboration, c’est qu’il n’y a pas d’autre attitude possible : « le vainqueur de Verdun est un pur et grand soldat, il est un homme fort et éclairé, suivons-le sans discuter. »
A contrario, le colonel de Gaulle, nommé à titre provisoire général de brigade et obscur sous-secrétaire d'Etat de la Défense nationale et de la Guerre, parfait inconnu pour la plupart des Français, encourage la sécession en devenant hors la loi et organise la résistance hors de France, puis en France grâce à l’aide alliée.
Il n’y a pas de jugement à apporter sur les décisions des uns et des autres, pour une raison simple, nous n’y étions pas, « Toute histoire est contemporaine » (2) elle est d’autant plus contemporaine que certains veulent la réécrire pour qu'elle corresponde à leurs objectifs politiques mais évoquer les faits est essentiel pour montrer que la résistance ne va pas de soi, surtout lorsqu’un Etat se soumet à un autre en acceptant sa défaite et qu'il est légitime, c’est le cas du régime de Vichy.
Résistance et Résilience
Résister ne va pas de soi et passe par une phase de résilience hors la loi. Ce terme emprunté à la résistance à l’autorité lors de l’adolescence est pourtant celui par lequel tout « résistant » se doit de passer.
Que ce soit au plus haut niveau, SGDNS (Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale) ou à l’Assemblée nationale, le terme de résistance n’est plus employé, l’organisation de la résilience s’est substituée à celui de l’organisation de la résistance.
La direction de la protection et de la sécurité de l’Etat (direction PSE) qui a pour mission principale d’animer les politiques interministérielles de prévention et de protection face aux risques et menaces susceptibles de mettre en danger les populations, les infrastructures vitales du pays ou la continuité de la vie sur le territoire parle de résilience et d’attitude défensive.
Je cite : « la résilience nationale présente des caractéristiques originales. À la différence de la résilience psychique d’un individu, la capacité d’une nation à recouvrer son équilibre à la suite d’une grave perturbation de son existence normale se déploie par définition au niveau collectif, à l’échelle d’une vaste communauté ».
Autrement dit : la résilience de la nation serait la volonté et la capacité de la nation dans toutes ses composantes à se « prémunir des principaux risques et menaces auxquels elle est exposée, et, si une catastrophe et une agression majeure surviennent, à résister à leurs conséquences et à recouvrer rapidement un équilibre qui conforte sa cohésion et ses valeurs fondamentales ». Elle reprend mot pour mot la position de l’OTAN qui, dans son article 3 indique que, « Chacun des pays membres de l’OTAN doit avoir la résilience nécessaire pour résister à un choc majeur – catastrophe naturelle, défaillance d’infrastructures critiques, attaque hybride, attaque armée, etc. La résilience est l'aptitude individuelle et collective à se préparer, à résister et à répondre aux perturbations et aux chocs, ainsi qu’à s’en remettre rapidement, et à veiller à la continuité des activités de l’Alliance »
Par ailleurs, il est aussi indiqué que les efforts militaires visant à défendre le territoire et les populations des pays de l’OTAN doivent donc être complétés par une solide préparation du secteur civil afin de réduire les vulnérabilités potentielles et le risque d’attaque, en temps de paix comme en période de crise ou de conflit.
Lors du symposium 2023 de l’OTAN sur la résilience organisé à Riga (Lettonie), le secrétaire général délégué, Mircea Geoană, a déclaré que la résilience était une composante essentielle de la posture de dissuasion et de défense de l’Organisation. Il a souligné que l'engagement de l’Alliance en faveur de la résilience restait indéfectible face à la guerre que la Russie mène contre l’Ukraine. M. Geoană a salué la résilience de l’Ukraine, qui résiste à l’agression russe depuis 2014 et il cite pour exemple : « « Lorsque le président Poutine a ordonné à ses chars de franchir la frontière, il s’attendait à ce que Kyïv tombe en l’espace de quelques jours et le reste du pays quelques semaines plus tard. Il avait tort. Il avait sous-estimé la résilience de l’Ukraine et du peuple ukrainien », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il était essentiel de renforcer la résilience pour prévenir les attaques et s’en relever, et donc pour réduire d'emblée le risque qu'elles se produisent. »
Il faut donc accepter ce changement de sémantique la résilience permet la résistance. Cependant une question se pose, si ce ne peut être un effondrement total selon un scénario proche de celui vécu en 1940, (une France qui serait occupée par une puissance venue de l’extérieur reste très peu probable), il n’en demeure pas moins que l’hypothèse d’une guerre civile qui opposerait une population soutenue par des puissances étrangères hostiles contre une autre partie majoritaire mais relativement passive ne saurait être exclue. Cette hypothèse probablement étudiée mais rarement évoquée provoquerait un chaos tel que très probablement une résistance s’organiserait.
Sans souhaiter entrer dans une phase de réflexion touchant à la psychosociologie, force est de constater que le désarmement de l’État et du régalien ne favorise pas cette résilience, l’organisation de l’irresponsabilité des individus et du refus pour une partie de se soumettre faute de sanctions à tout autorité ne renforce pas l’éventualité d’une résilience.( NATO - Topic: Comité pour la résilience et NATO - Topic: Résilience, préparation du secteur civil et article 3 ).
Cependant, dans cet article, pour une meilleure compréhension, je continuerai d’utiliser aussi le mot résistance dans son ancienne connotation.
En supprimant la conscription et en confiant la défense du pays exclusivement à des professionnels, contrairement à plusieurs États nordiques, tels que la Finlande, la Norvège et la Suède qui ont su développer des capacités de résistance aux agressions extérieures en liant la défense du territoire par les forces armées et l’implication de la société civile auprès de ces dernières, nous avons coupé le lien armée-nation.
En réalité, nous avons perdu la capacité de résister dans le cadre d’une défense totale et globale dans la limite d’une stratégie de résilience, elle-même liée à la garantie de l’intégrité territoriale et de l’identité de notre pays en tant que nation démocratique et relativement souveraine.
En un mot, sans moyens pour assurer la défense opérationnelle du territoire qui est censée regrouper et organiser tous les moyens militaires et civils, la phase de résistance en cas d'invasion pour mener les opérations de résistance militaire risque d’être brève, voire inexistante.
Existe-t-il une légitimité de la désobéissance ?
Le cas du sabordement de la flotte à Toulon est symptomatique d’une forme de résistance par passivité et fidélité à l’Etat de droit, tout autant que celui de la désobéissance.
Alors que Darlan a changé de camp et demandé expressément à de Laborde de rejoindre les Alliés avec sa flotte, à Toulon, au petit matin du 27 novembre 1942, devant l’action des Allemands qui pénètrent dans le port, l’amiral de Laborde s’en tient aux ordres de juin 1940 et ordonne le sabordage de la flotte. (3)
Seuls les commandants de cinq sous-marins et leurs équipages n’obéissent pas aux ordres et s’échappent dont le Vénus, le Casabianca, le Marsouin et l’Iris.
Si le sabordage de la flotte n’est pas un acte de résistance, en tout cas, cela témoigne du refus de participer à la lutte, que ce soit aux côtés des Allemands ou à ceux des Alliés. De Gaulle à cet égard, écrit « La flotte de Toulon, cette flotte de la France, vient de disparaître…. Privés, sans doute, de toute autre issue, ces marins français ont, de leurs mains, détruit la flotte française afin que soit, du moins, épargnée à la patrie la honte suprême de voir ces vaisseaux devenir les vaisseaux de l'ennemi. »
Pourtant, ceux qui ont choisi la voie de la résistance en appareillant ont désobéi aux ordres et cela pose la question de la légitimité et de la désobéissance. Et d’ailleurs, les synonymes de résistance sont nombreux, on peut lire : défense, insurrection, lutte, mutinerie, opposition, rébellion, révolte, sédition, refus et désobéissance, opposition.
En réalité, il y a autant de nuances dans le fait de résister que de résistances possibles, mais toutes ont en commun le fait de passer par une forme rébellion.
Car, selon l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 : "Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression".
En réalité, ce texte fait de la résistance à un pouvoir arbitraire un devoir de chaque citoyen. Lorsque la démocratie existe, il se heurte aux règles de droit puisque les oppositions peuvent s’exprimer, mais lorsqu’un régime arbitraire dispose de pouvoirs (forces armées, contrôle des médias…) qui lui permettent de se maintenir en place et d’empêcher le développement d’une opposition, alors la résistance devient légitime. Il peut donc y avoir une légitimité à la désobéissance. Toute la difficulté est de savoir à partir de quand elle devient moralement acceptable, et jusqu’où doit-elle aller.
Raymond Aubrac, qui dirigeait le mouvement de résistance Libération-Sud, décédé en 2012, déclarait en1996 : je ne suis pas à mon aise pour parler de la Résistance dans une réunion consacrée au « terrorisme » … « Il est vrai que nos adversaires, les nazis et leurs alliés français, nous qualifiaient de terroristes dans tous les moyens de propagande, affiches, journaux, radios qu’ils contrôlaient. Pour comprendre les actions de résistance que l’occupant et Vichy qualifiaient de « terrorisme », il faut parler d’un débat fondamental qui s’établit au sein de la Résistance dès qu’elle eut accès à quelques armes, le problème connu sous le terme d’ « action immédiate ». Bien avant le débarquement de juin 1944, tous les mouvements de résistance avaient exprimé leur accord pour pratiquer l’action immédiate, mais contre des cibles bien déterminées : sabotage des moyens de transport, en particulier de voies ferrées ; sabotage d’installations industrielles travaillant pour l’ennemi ; personnel de la Gestapo, de la Wehrmacht, des polices et milices de Vichy, etc. Mais dans tous les cas des mesures étaient prises pour épargner les Français innocents, et jamais d’attentats aveugles ne furent exécutés. Ces actions avaient un triple but : atteindre l’adversaire, entraîner les résistants et leur montrer que le combat était possible et efficace.
Il ne fallait pas laisser rouiller la future Armée secrète comme avait rouillé l’Armée française pendant la « drôle de guerre » de l’hiver 1939-40 » (4)
La non-résistance et l’Etat de droit.
La non-résistance qui consisterait à ne rien faire sous prétexte de respect de l’Etat de droit doit-il justifier la collaboration avec l’ennemi ?
Le régime de Vichy est instauré dès le 10 juillet 1940. Le maréchal Pétain s'appuie sur les préfets et sous-préfets, représentants du nouveau gouvernement et interlocuteurs des autorités allemandes.
Le régime de Pétain écarta plus de la moitié du corps préfectoral sur le territoire national. 35 préfets et sous-préfets furent immédiatement « juillétisés » (mise en congé immédiate des fonctionnaires peu sûrs, en application d'un décret du 17 juillet 1940). Et, un an après l'avènement du nouveau régime, le bilan des « neutralisations » est de 94 révocations, 104 mises à la retraite et 79 mutations. Beaucoup de ces hauts fonctionnaires limogés entrèrent dans la Résistance et certains furent déportés. (5)
L’histoire de la Résistance dans les milieux judiciaires n’a pas été traitée en tant que telle ni dans l’historiographie de ces professions (A. Bancaud, L. Karpik) ni dans celle de la Résistance, et pour cause, il y a une certaine gêne à l’évoquer. Car nous sommes au cœur de la problématique. « Que se passe-t-il lorsque des professionnels de l’application de la loi choisissent d’entrer dans l’illégalité ou de dissimuler des actions illégales au regard du droit positif… » « Comment faire appliquer de nouvelles législations qui rejaillirent à double titre sur les professionnels de justice, qu’ils soient visés par des législations d’exclusion ou d’épuration, ou qu’ils soient mis à contribution pour participer à l’activité répressive mise en place par le régime, au prix d’une inflation législative considérable ? » (6) La Justice qui se veut indépendante, en réalité est soumise aux règles et lois éditées par le pouvoir politique en place, qu’il soit légitime ou pas, soumis ou pas au contrôle de l’ennemi. La question reste donc entière et elle est éminemment personnelle et morale.
La morale au nom de la préservation des valeurs fondamentales l’emporte-t-elle sur les règles de droit ? On voit bien que c’est face à la réalité de sa position et des circonstances que chacun devra y apporter sa réponse, et cette réponse apparait plus simple en temps de paix, qu’elle ne serait en temps de guerre ou d’occupation. Le récit de la résistance est loin d’être clos, celui de résister l’est tout autant.
Le débat est pour le moins actuel.
Les Menaces
Toute en partant du principe que pour résister il convient de savoir pourquoi et contre qui ou quoi, il apparait nécessaire d’évoquer la situation actuelle de la France, d’autant plus qu’elle a en Europe, et dans le monde, une position particulière et exceptionnelle.
Elle est dotée, elle possède une capacité de riposte nucléaire totalement indépendante qui est censée dissuader tout adversaire raisonnable, c’est-à-dire conscient qu’il risque lui-même la destruction s’il s’aventure à attaquer notre intégrité physique.
La France possède le deuxième domaine maritime mondial avec ses Outre-Mer, après les États-Unis, ce qui représente des enjeux économiques et stratégiques majeurs et attise la convoitise de nombre de compétiteurs, y compris réputés amis.
Elle fait partie des cinq membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU.
Elle dispose d’un patrimoine immatériel et matériel exceptionnellement riche, une position géographique unique à l’extrémité de l’Europe avec un accès direct à la Méditerranée, à la mer du Nord, à la Manche, à l’océan Atlantique, elle est irriguée ou bordée par de grands fleuves, le Rhône, la Loire, la Seine, la Garonne, le Rhin etc…. Elle a une position stratégique clé en Europe avec 8 pays européens et en Amérique du Sud avec le Surinam et le Brésil.
Avec un PIB de près de 2805 milliards d’euros en 2023, la France se hissait en 7ème position des pays les plus riches du monde, au coude à coude avec le Royaume-Uni et l'Inde, devant l'Italie, le Brésil et le Canada.
Elle possède un climat tempéré d’une richesse exceptionnelle, elle a accès à l’eau partout, l’ensemble des paysages que l’on peut trouver au monde se trouve en France ou Outre-Mer, avec des déserts, de la haute-montagne, des forêts de tous types, alpines, méditerranéennes, amazoniennes, elle bénéficie de ressources minières et halieutiques immenses probablement sous-exploitées, une richesse culturelle qui place la France numéro un mondial avec en 2024, 87 millions de visiteurs devant l’Espagne 82 millions, les Etats-Unis 77 millions, la Chine 61 millions, l’Italie 58 millions, le Mexique 39 millions et le Royaume-Uni 38 millions.
La langue française mal défendue recule mais est encore la 5e langue la plus parlée au monde après le mandarin, l'anglais, l'espagnol et l'arabe. La France est à la quatrième place en nombre de prix Nobel dans le monde avec 76 prix Nobel soi 7,6% de tous les prix Nobel distribués depuis sa création pour une population qui ne représente que 1% de la population mondiale.
Cette richesse-là vaut-elle la peine d’être défendue ?
Si oui, alors le sujet de la résistance et de la résilience est un sujet majeur, car nos ennemis et nos compétiteurs mais aussi nos alliés défendent légitimement plutôt nos intérêts que les nôtres…
Soit la France se bat pour conserver son rang, soit elle est condamnée à disparaitre. Entre mondialisme et souverainisme raisonnable il va falloir donc choisir. La raison ne se situe ni au centre ni aux extrêmes et ce n’est pas une injure ou faire preuve de xénophobie que de considérer que les Français doivent d’abord défendre leurs propres intérêts plutôt que ceux des autres.
C’est pourquoi, dans ce contexte général de menace et de recul de la démocratie dans le monde, le risque aujourd’hui est autant extérieur qu’intérieur.
« On peut désormais être défaits sans être envahi … »
Emeutes ordinaires ?
Ces paroles sont celle du ministre des Armées Sébastien Lecornu dans son dernier livre « Vers la Guerre ? »
La prise en compte des menaces intérieures telles que l’espionnage, le sabotage, la manipulation de l'opinion, les attaques cyber, la déculturation, l’immigration irraisonnée et sans contrôle, la dictature des minorités, concourent à la déstabilisation de notre société.
En France, mais aussi en Europe, (à quelques exceptions près), la notion de Nation, est de moins en moins évoquée et enseignée, a contrario, celle de supranationalité est sublimée.
Le souverainisme n’est pas un gros mot. Un Etat sans frontières n’est plus une Nation, une maison sans porte est une utopie.
Le monde alternatif défendu justement par les adeptes de la suppression de toutes les frontières s’appuie sur l’idée que les frontières continuent de fragmenter les sociétés, de partager les peuples et les cultures, elles seraient source de guerres, mais constituent des espaces d’échanges et de rencontres.
Or, la suppression des frontières et le refus de maitriser le phénomène migratoire sont inscrits dans un projet mondialiste de fusion des civilisations et des cultures. Cela passe par la destruction des mémoires collectives, de l’histoire, des cultures, des racines…
Ce dessein est moins utopique qu’on ne le pense puisqu’en réalité il se construit sous nos yeux sans réelle résistance. La conscience même de cette mise en œuvre est annihilée par le discours du camp du bien qui regroupe l’ensemble des radicaux qui ostracisent ceux qui ne pensent pas comme eux.
Résister c’est aussi prendre conscience de cet objectif fondateur qui induit tous les autres, y compris la compromission avec nos ennemis.
C’est pourquoi, il faut connaitre les raisons qui nous pousseraient à résister, quoi défendre, qui défendre et ce ne sont qu’après avoir résolu ces éléments que nous pourrions envisager le comment défendre.
Les attaques sur l’existence même de notre Nation sont de plus en plus puissantes. Les menaces sont, le mot est à la mode, hybrides.
Pour exemple, il apparait évident que des éléments endogènes minoritaires mais très influents, fortement politisés, agissent pour déstabiliser notre démocratie :
Le wokisme venu des Etats-Unis a envahi la France par le biais des universités.
A l’extrême gauche, l’ennemi numéro un est le « mâle blanc hétérosexuel » responsable du patriarcat et globalement de tous les maux de la société ! Mathieu Bock-Côté, sociologue, chroniqueur et essayiste, définit le wokisme comme « une gauche haineuse, sectaire, intolérante et fanatique » Le wokisme, ou le « rester éveillé » censé lutter contre toutes les formes de racisme systémique parle d’intersectionnalité qui est le principe selon lequel les discriminations peuvent s’additionner, très sectarisé ce mouvement par sa radicalité est devenu fanatique et partial.
Ces minorités fortement actives sont complétées par des éléments exogènes islamisés de plus en plus visibles et identifiés qui sont soutenus par des puissances étrangères, Turquie, Arabie Saoudite, Algérie, Maroc, Iran, Pakistan et bien d’autres. Elles sont d’accord sur un point, l’Europe est un espace naturel d’expansion de l’Islam. Elles sont aidées par la compromission d’un certain nombre de mouvements politiques, d’associations, de citoyens aveugles ou endoctrinés qui pensent que la créolisation de nos sociétés est la solution pour permettre l’avènement d’une ère nouvelle ou le mâle blanc sera minoritaire.
Ce nouveau discours s’est substitué à la vielle antienne de la dictature du prolétariat ouvrier disparu depuis longtemps. En favorisant l’émergence un nouveau sous-prolétariat d’origine étrangère facilement manipulable et influençable, en les victimisant, en leur offrant non pas un espoir d’assimilation mais au contraire en encourageant un apartheid culturel sur fond de narcotrafic, ils contribuent à l’émergence d’une nouvelle société radicalement opposée à l’ancienne dont nous faisons partie.
Par ailleurs, le travail de sape des « frères musulmans et des salafistes » que certains refusent à désigner comme un danger pour la démocratie tant ils utilisent nos propres lois pour les retourner contre nous.
Pour exemple, le renseignement français a identifié un "vaste réseau d’avocats", tous "acquis à la cause" des Frères musulmans, afin de préparer une société charia compatible. Or, les buts sont parfaitement connus et leur structure apparente le sont tout autant. Ces organisations en partie ouvertes et en partie clandestine sont le terreau du terrorisme latent, l’objectif officiel est la renaissance islamique et la lutte non violente contre « l'emprise laïque occidentale » et « l'imitation aveugle du modèle européen » en terre d'Islam. Car il n’y a pas de terre qui ne soit pas d’Islam.
Une société parallèle de narcotrafic se développe dans certains territoires perdus de la république favorisée aussi par ce phénomène d’immigration irraisonnable qui nourrit ce sous-prolétariat. Cela est devenu hors de contrôle et renforce le risque de la supplantation de nos valeurs par d’autres.
L’accusation de xénophobie ou de racisme envers ceux qui dénonce cette dérive n’est qu’un moyen pour eux de poursuivre leurs objectifs politiques (7). Après 40 ans de laxisme nous sommes confrontés à une guerre qui ne dit pas son nom.
Il ne s’agit pas ici de politiser le propos, mais simplement de constater que la transformation qui se réalise sous nos yeux n’est que la conséquence d’un processus parfaitement assumé par des minorités fortement politisées et agissantes, aidées par la cohorte des idiots utiles qui collaborent soit par ignorance, soit par lâcheté soit en étant manipulés, la masse globalement passive, subissant sans comprendre et le tout entrant dans un jeu qui finalement ressemble à ce qu’est une population soumise face à une domination hostile.
C’est pourquoi, toute tentative de réflexion sur les menaces risque de cataloguer l’individu dans le camp du mal. La résistance commence toujours par une phase de mise à l’écart qui implique la désespérance où la clandestinité lorsque cela devient trop dangereux pour ceux qui ne se plient pas.
Une Résistance qui ne peut dire son nom !
La résistance commence à l’instant même où on ose mettre des mots sur les maux, Lénine aimait à dire :
« Faites-leur avaler le mot, vous leur ferez avaler la chose ». En supprimant le terme de résistance un bout de chemin est déjà franchi, celui de l’acceptation de la chose, (8) cette chose qui se nomme disparition et déclin d’une civilisation épuisée qui résisterait encore.
C’est pourquoi le temps de la résilience viendra après celui de la résistance, l’un ne pouvant aller sans l’autre. Cette société nouvelle qui n’utilise plus le mot résistance au profit du mot résilience comme si la résilience était un nouvel horizon de société qui refuse la résistance considérée comme étant trop réactionnaire.
Il faut parfois revenir à la simple définition des mots pour comprendre la chose. La résilience, qu'il ne faut pas confondre ni avec la résiliation, ni avec la résignation, est aussi le ressort qui permet de tenir bon, sans abdiquer devant l'épreuve, mais sans atteindre le point de rupture. La résistance, c’est s'opposer par la force à ceux qui emploient des moyens violents, c’est résister à un agresseur. La résistance ne peut de concrétiser sans la résilience. Où en sommes-nous ?
Substituer le mot résilience, emprunté au domaine psychanalytique, au mot résistance est un non-sens puisqu’il s’agit pour la résilience, de la reprise d’un nouveau développement après un trauma pour répondre à l’appel de la vie. (9)
C’est pourquoi, il ne faut pas sous-estimer les intellectuels islamistes qui verbalisent l’Islam et la psychologie de la libération, et qui ont une approche différente de la résistance. « L’Islam, avec ses enseignements qui appellent à la justice, à l’égalité et au rejet de l’oppression, s’aligne sur les objectifs de la psychologie de la libération en construisant des sociétés résistantes qui luttent pour la dignité et la libération de toutes les formes de tyrannie. » (10)
Chacun sait que « Nous sommes à un moment de bascule » (11), le fait est de savoir de quel côté penchera la balance … Les menaces sont parfaitement connues et identifiées, les études, rapports, analyses, concluent toutes au même diagnostic, ce qui diffère est la manière de les traiter.
Nous ne pourrons dire qu’on ne savait pas !
Les dangers qui nous menacent sont multidirectionnels « Jamais notre sécurité collective n’a été à ce point remise en question depuis la fin de la guerre froide. Jamais les crises ne se sont autant accélérées… » (12) Le ministre des Armées semble participer à l’amorce de cette prise de conscience, il cite « le terrorisme, la prolifération nucléaire, le retour des compétitions débridées entre les Etats avec une réémergence de la logique des blocs, la guerre aux portes de l’Europe ; les routes maritimes sont contestées, la militarisation de l’espace et des fonds marins, les attaques cyber et informationnelles … » Il oublie, (je lui accorde que ce n’est pas dans son domaine) l’insécurité intérieure, la pression migratoire, l’économie souterraine du narcotrafic, les menaces liées à l’islamisation progressive et souterraine de notre société, les attaques portées à nos institutions et la fragilité de notre démocratie…
Dans ce contexte, où commence la résistance ? Jusqu’où doit-elle aller ? Quelle forme doit-elle prendre ? Le rappel historique montre que la prise de conscience est rarement collective, elle est souvent due à des initiatives individuelles qui peu à peu s’agrègent.
J’oserais quelques réflexions toutes personnelles que je n’impose à personne.
Il faut mettre des mots sur les maux, et sans doute reprendre la maitrise du discours en nommant les choses telles qu’elles sont… « lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté » (13). Il est nécessaire de reprendre la maitrise du vocabulaire qui a été imposé depuis des années par une frange politique et les minorités, et je pense aux féministes qui défendent ici le port du voile au nom de la liberté des femmes mais qui se taisent sur la lutte des autres femmes pour s’en libérer ailleurs, je pense aux adeptes du wokisme qui s’attaquent à la langue française en la déconstruisant, je pense à ceux qui détournent jusqu’au terme résistance en le dévoyant.
Le fait de surveiller son comportement et ses paroles et ses écrits, où l’autocensure devient la règle, alors, le totalitarisme est en devenir.
La déclaration en 1789 du droit de résistance était un axiome qui ouvrait sur la possibilité pour quiconque d’interpréter les situations politiques et d’agir sur ces situations politiques en se référant au sentiment intime et réflexif de l’oppression. La légitimité du désordre dans une société pour assurer une adéquation entre la morale et la politique, mais cela ne saurait justifier toutes les formes de violence. (14).
Si notre générosité consiste à accepter, voire encourager la résistance des autres ailleurs, faudrait-il accepter la tyrannie de ces autres au nom de l’universalisme ici ?
C’est pourquoi hier comme aujourd’hui, la résistance commence toujours le jour où on s’accorde le droit de dire tout haut ce que tant de citoyens pensent tout bas.
Il faut comprendre que le fait de surveiller son comportement et ses paroles et ses écrits, où l’autocensure devient la règle, alors, le totalitarisme est en devenir.
L’attitude de la population ukrainienne face à l’agression russe de février 2022 est une forme de résistance, elle ne saurait être la seule, car la réalité de cette guerre démontrera que cette population a troqué une dépendance contre une autre, il n’est pas certain que le choix en fut conscient.
L’émergence des nouvelles puissances asiatiques qui dépassent désormais l’occident économiquement et militairement, le rapprochement de circonstance de la Russie, de la Chine, de l’Iran et de la Corée du Nord devrait réveiller cette Europe qui confie encore sa défense au grand-oncle américain. La place des BRICS dans l'économie globale ne cesse de croître (15) les pressions migratoires, la transformation profonde de nos sociétés, la banalisation de la violence, l’émergence d’une narco-société, le rapport ambigu que les nouvelles générations entretiennent avec le régalien, font qu’il est difficile de nous projeter dans une description de ce que devrait être une nouvelle forme de résistance aux dangers qui nous font face.
Ce danger, ces menaces, dont le terrorisme, et la montée inexorable en Europe de l’islamisme qui est sous-estimée, cette guerre à la porte de l’Europe imposée par la Russie et cultivée par un Occident qui en réalité a perdu la main, semblent passer au-dessus des préoccupations d’une population exclue volontairement de toute réflexion de fond.
Ce qui est décrit souvent comme étant une résilience n’est en réalité que de l’ignorance.
Peut-être que la résistance viendra lorsque cette ignorance tombera, souhaitons qu’elle ne prenne pas une forme violente.
Une conclusion qui n’en est pas une.
J’ai conscience qu’une conclusion qui ressemble à une introduction démontre la difficulté de la tâche.
Les marches blanches ne sont ni résilience ni résistance.
Dans un pays où on égorge des prêtres, des professeurs, des chefs d’entreprise, où les femmes et les jeunes-filles hésitent de prendre les transports et marcher dans la rue à partir d’une certaine heure, où on rafale à la Kalachnikov à la sortie des boites de nuit, où le couteau est une mode d’expression, certains continuent de considérer que s’en inquiéter relève d’une intention calculée de répandre l’amalgame au détriment d’une population défavorisée, française issue de l’immigration ou étrangère, en position régulière ou non.
Selon l’INSEE, en 2019, 82 % des personnes mises en cause par la police et la gendarmerie se sont déclarées françaises et 18 % étrangères, tandis qu’elles représentent respectivement 93 % et 7 % de la population en France. La proportion des personnes étrangères parmi les mis en cause a augmenté depuis 2016 (16 %), le nombre de mis en cause étrangers ayant augmenté plus vite que celui des mis en cause français (respectivement + 15 % et + 1 %). En 2023, ces chiffres auraient explosé. Peut-t-on au moins s’accorder qu’il s’agit d’un fait et non d’un fantasme ? En 2019, les viols avec violence à eux seuls (tentatives incluses) atteignent 28,1% pour ces mêmes 7% d’étrangers. Depuis 2019, ces chiffres ne sont plus accessibles.
Pourquoi parler d’un tel sujet dans un dossier qui est censé parler de la Résistance ?
Parce que l’insécurité grandissante fait partie des menaces qui mettent à mal la cohésion nationale, parce qu’une partie de ces crimes et délits sont utilisées par des éléments hostiles extérieurs à la Nation.
Il suffit de revenir aux événements ordinaires, que les médias ne relèvent même plus, attaques de commissariat, incendies de véhicules de gendarmerie, émeutes, tirs de mortiers sur les bus, manifestations violentes dans les centres-villes, incendies de poubelles, rixes entre bandes, tirs de Kalachnikov au hasard tuant des innocents dans leurs appartements…. Ce n’est pas hors sujet, bien au contraire, c’est un sujet aussi important que le danger russe, ou chinois ou iranien car parfois ils sont intimement liés.
En Nouvelle-Calédonie, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, l’avait affirmé : « Sur l’Azerbaïdjan, ce n’est pas un fantasme, c’est une réalité. C’est une dictature qui massacre, on le sait tous, une partie des Arméniens. Et je regrette qu’une partie des leaders indépendantistes calédoniens aient fait un deal avec l’Azerbaïdjan. »
L’insuffisante prise en compte de ces menaces démontre le décalage qui existe entre la réalité et les actions qui sont menées pour les faire cesser. Pourtant, il semblerait que la « résistance » commence à s’organiser sous la pression de l’opinion, seuls 28% des Français considèrent aujourd’hui que l’Etat et les pouvoirs publics font preuve de suffisamment d’autorité, 72% estimant que ce n’est pas le cas, dont 29% qui affirment même que l’Etat ne fait « pas du tout » preuve d’assez d’autorité. (IFOP 09/09/2015)
Les pourcentages pour plus d’autorité seraient en augmentation. Dans un sondage Ipsos, réalisé dans le cadre du rapport annuel sur l’état de la France dressé par le Conseil économique, social et environnemental (CESE), 23% des sondés estiment que la démocratie n’est "pas le meilleur système politique existant" tandis que… 51% pensent que "seul un pouvoir fort et centralisé peut garantir l’ordre et la sécurité", 84% se disent toutefois prêts à la défendre, si elle était menacée.
Ces chiffres obligent désormais les dirigeants à rétablir l’ordre, lutter au moins contre l’immigration illégale, à défaut de fixer des quotas pour l’immigration légale et dénoncer des accords bilatéraux qui n’ont plus lieu d’être, expulser les criminels et les islamistes agissants, lutter contre le narcotrafic qui alimente les circuits mafieux, l'économie souterraine et le terrorisme.
Il faut saluer au moins dans l’intention cette résistance qui se met en place. Par ailleurs, la prise en compte de la menace extérieure par le renforcement du budget des armées, de la cyberdéfense, du renseignement est désormais une réelle préoccupation au plus haut sommet de l’Etat, en dépit des obstacles et de l’opposition d’une partie de l’Assemblée nationale.
L’importation des conflits extérieurs Moyen-Orientaux et l’antisémitisme qui en est la conséquence ne sont pas le fait du hasard, nous avons favorisé par laxisme l’implantation de cultures radicalement différentes de la nôtre nourrie par l’antisémitisme qui a pour conséquence une modification profonde de la structure même de nos sociétés.
Le terme résilience que nos élites emploient à propos d’un peuple qui résisterait collectivement n’est, en réalité, que de l’amnésie.
Qui se souvient ou parle encore des attentats de 2013, à part les victimes ? Qui en étaient les auteurs ? D’où provenaient ces commandos ? De l’extérieur certes, mais aussi de notre sol, les Frères Said et Chérif Kouachi et Koulibali n’étaient-ils pas de bons français nourris au sein de la République ?
Quelle guerre menons-nous ? Contre qui ? « Jamais notre sécurité collective n’a été à ce point remise en question depuis la fin de la guerre froide. Jamais les crises ne se sont autant accélérées… » « On peut désormais être défaits sans être envahi … » (12)
Il faut prendre conscience de l’urgence de la situation, il est impossible de dissocier la résistance militaire avec celle du civil, cette résistance doit être globale ou ne l’est pas. Rien n’avancera sans une prise de conscience collective associant tous les Français de souche, de cœur ou d’adoption, issus récemment ou pas de l’étranger.
Mais pour cela il faut s’adresser à la Nation au lieu de s’adresser aux communautés.
C’est pourquoi, on ne saurait définir la résistance à un catalogue de mesures techniques a postériori alors que la résistance devrait commencer avant qu’il ne soit trop tard, dès l’identification des menaces, et il faut le dire, nous avons perdu, faute de les avoir menées, de nombreuses batailles.
Est-ce que notre histoire a un sens pour construire ensemble un avenir, ou bien acceptons-nous que le wokisme détruise nos racines pour que notre civilisation se meure ?
A force de perdre des batailles sur le front d’une guerre qui ne dit pas son nom, peut-être devrions-nous dire comme de Gaulle : :
« La guerre commence infiniment mal. Il faut donc qu’elle continue »
La résistance c’est maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.
Cela va sans dire, mais encore mieux en le disant.!
Roland Pietrini
-1 La Résistance intérieure | L'Ordre de la Libération et son Musée (ordredelaliberation.fr)
-2 Toute histoire est contemporaine – Benedetto Croce écrivain italien
- 3 En vertu de l'armistice du 22 juin 1940, l'État français installé à Vichy sous l'autorité du maréchal Pétain a obtenu la conservation de la flotte, sous condition de neutralité. À Toulon mouillent donc 38 bâtiments de combat, soit le quart de la flotte française, ainsi que 135 navires neutralisés par l'armistice.¨
-4 Terroristes ou résistants ? | Cairn.info Raymond Aubrac. Dirigeant du mouvement de résistance Libération-Sud, il a publié en 1996, chez Odile Jacob, son autobiographie, Où la mémoire s’attarde. Il est décédé en 2012.
-4 Le régime de Vichy est instauré dès le 10 juillet 1940. Le maréchal Pétain s'appuie sur les préfets et sous-préfets, représentants du nouveau gouvernement et interlocuteurs des autorités allemandes. L'administration préfectorale sous l'Occupation -
- 6 Les milieux judiciaires dans la Résistance et à la Libération | Cairn.info
- 7 la xénophobie est une manifestation hostile à l'égard des étrangers tandis que le racisme s'appuie sur des croyances qui établissent une hiérarchie entre les races et les ethnies.
-8 assemblee-nationale.fr/dyn/opendata/RINFANR5L15B5119.html#_Toc256000003
De la nécessité d’une stratégie de résilience nationale. Le caractère indispensable d’une stratégie de résilience nationale résulte de l’environnement de crises multiformes auquel notre pays est confronté, avec une tendance à l’accélération et à l’aggravation qui devrait se poursuivre au cours des prochaines décennies.
-9 Deux Visages de la résilience | Éditions Odile Jacob
- 10 l’imam Hassan Iquioussen. Ce dernier, accusé de prononcer publiquement des discours séparatistes et de haine, a bénéficié de l’aide de l’association Musulmans de France et du Conseil des musulmans d’Europe. Deux officines réputées fréristes qui l’ont soutenu. Par ailleurs, les avocats proches de la confrérie interviennent auprès de ces associations dès lors qu’elles rencontrent des difficultés financières.
-11 Narcotrafic : Retailleau évoque «un point de bascule» Narcotrafic : Retailleau évoque «un point de bascule» après les fusillades à Rennes et Poitiers
-12 Sébasteien Lecornu « vers la guerre » Amazon.fr - Vers la guerre ? La place de la France sur l'échiquier géopolitique mondial. Par le ministre des Armées - Lecornu, Sébastien - Livres
-13 Confucius
-15 En 1990, leur poids dans le PIB mondial atteignait à peine 10 % contre 25,5 % en 2018. En 2023, le PIB combiné des BRICS a surpassé celui du G7, en atteignant 32,1 % contre 29,9 %. Les BRICS+ sont un groupe de neuf pays qui se réunissent en sommets annuels : le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine, l'Afrique du Sud, l'Iran, l'Égypte, les Émirats arabes unis et l'Éthiopie en font partie, la Turquie souhaite y adhérer.
- 16 Je décris ce mécanisme dans « Piège au Levant » Piège Au Levant : ROLAND, Pietrini: Amazon.fr: Livres
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