ATHENA-DEFENSE

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Expérimentation dans l'infanterie.

Une expérimentation va être conduite dans l'infanterie, pour tester une nouvelle organisation des régiments, L’objectif est de diminuer les effectifs sans diminuer l’efficacité.. On se souvient du peloton à trois puis à 5 puis à 3 puis à ?? Rien. 

Avec ou sans  Compagnies d'éclairages et d'appui (CEA) le dilemme est de  supprimer les  CEA en versant  une partie des moyens aux quatre compagnies de combat  qui sont à quatre sections, soit le maintien d'une CEA dans chaque régiment, mais la réduction du format des compagnies de combat qui passeraient alors de quatre à trois sections. 

Les  deux régiments choisis sont le 1er régiment de tirailleurs d'Epinal et le 8ème régiment parachutiste d'infanterie de marine de Castres.  ( source l’Opinion Merchet)

 

La question est bien de savoir à quoi sert un régiment qui n’est qu’un simple réservoir de force sans matériels spécifiques, de plus en plus interchangeable et  de moins en moins spécialisé.

Juste bon pour participer  en fonction des besoins de SGTIA ou GTIA de circonstances dimensionnés pour des conflits dissymétriques. Cela marche, avec beaucoup de difficultés, on le voit bien en Centrafrique, compte tenu de nos limites.

Tout engagement face à un ennemi symétrique étant de facto exclu, l’impasse ayant été faite dans le livre blanc.   Dans cette hypothèse  combien de régiments seraient à effectifs complets et combien de brigades pourrions-nous projeter ? Le genéral de Villiers le sait-il lui-même ?

 

 

Nous ne sommes pas loin des exercices tabourets lors des Tramontanes, pour ceux qui ont de la mémoire, on remplaçait les unités non constituées lors des  exercices mob. par des tabourets. Au 5° dragons en 1985,  j’étais seul sur le tabouret comme officier rens. je commandais une équipe de tabourets.  Il est vrai que le régiment n’avait  pas besoin d’être renseigné. A l’époque  perchée au Valdahon, il  serait arrivé de toute façon après la bataille,  les chefs de chars étaient incapables d’identifier un T64. Ce qui n’était pas de leur faute, et à tout bien réfléchir cela n’avait pas beaucoup d’importance.  A  Saumur sur bac à sable, les maquettes dataient un peu. Quant aux photos n’en parlons pas. Seul le 13 à l’époque savait  peu près de quoi il s’agissait avec leurs sergents qui découvrait cependant la réalité de l’armée soviétique lors de leur passage de 4 mois à la MMFL de Postdam.  

 

Hier nous avions les effectifs sans la compétence et avec  des moyens sous dimensionnés mais qui pouvaient faire illusion, aujourd’hui nous avons la compétence sans les effectifs, il nous reste l’illusion... Croisons les doigts pour que l’on continue à faire semblant d’avoir ce que l’on en pas face à un ennemi toujours dégradé et nous continuerons à gagner les batailles par logiciels interposés. Janus et consorts ont de beaux jours devant eux.  

 

 

 

 



28/02/2014
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