Implication des services spéciaux en Syrie
Le Service action de la DGSE et le Commandement des Opérations Spéciales (COS) de l’armée française seraient déjà au contact des militaires dissidents syriens pour les former et les aider à structurer leur capacité opérationnelle, a affirmé à TTU une source de renseignement européenne. Le Canard Enchaîné, dans son édition du 23 novembre, s’était contenté de faire état de leur présence en Turquie et au nord Liban, dans l’attente d’un «ordre» pour «former ces déserteurs à la guérilla urbaine». Selon cette source, la France ne serait pas la seule à occuper le terrain : la CIA et le BND auraient déjà prépositionné leurs hommes en Turquie et en Jordanie, avec pour mission de renforcer le principal mouvement d’opposition armée au régime de Bachar el-Assad. Le soutien apporté par la France au Conseil National Syrien (CNS), que le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a encore qualifié d’«interlocuteur légitime» — sans le gratifier de reconnaissance formelle —, lors de sa rencontre, le 23 novembre, avec son président Burhan Ghalioun, relèverait davantage d’un «affichage politique», précise cette source. L’essentiel de la stratégie française reposerait sur l’option d’un renversement du régime mené par l’opposition militaire intérieure, que Paris appuie en sous-main, en coordination avec Washington et Berlin. Une option qui se présente comme une alternative à une intervention militaire, sur le modèle libyen, que les alliés ont déjà écartée.
http://www.ttu.fr/soutien-syrie
Commentaire :
On ne prête qu’aux riches, mais comment ne pas penser à une action discrète de certains pays dont la France. Il aurait été surprenant d’affirmer le contraire. Je dirais que contrairement à la Libye, la Chine et la Russie mettront leur véto au conseil de sécurité contre toute intervention militaire à l'encontre du régime. Les liens Syrie/Russie sont indéfectibles et la Chine a des intérêts importants dans la région. D'autre part, Israël et le Liban ne peuvent rajouter un élément déstabilisateur de plus dans cette région où le problème N° 1 est l'IRAN. En conséquence le choix d’une action discrète est la seule possible.
"En dépit de la pression internationale qui s’exerce sur le régime syrien de Bachar el-Assad pour qu’il mette un terme à la répression des mouvements d’opposition, Moscou continue de le soutenir. La raison est que la Russie n’entend pas perdre son principal allié au Proche-Orient, lequel lui assure une entrée dans les mers chaudes avec la base navale de Tartous.
Aussi, les autorités russes n’ont pas mis un terme aux livraisons d’armes destinées à équiper les forces syriennes. Déjà que la chute du colonel Kadhafi a laissé un manque à gagner pour leurs industries de l’armement, il n’est pas question de laisser filer les 3,5 milliards de commandes passées par Damas pour l’année 2011......"http://www.opex360.com/
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