ATHENA-DEFENSE

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Intervention du RAID suite et fin

 

 

 

En 1982, alors que le GIGN commence à être reconnu comme l’élite mondiale anti-terroriste, trois figures se démarquent alors au commandement de l’unité: Cpt. Christian Prouteau, Lt. Paul Barril et Lt. Claude Lepouzé

 

Ce sera mon dernier commentaire sur le sujet: J'ai travaillé avec le GSPR de façon épisodique, et j'ai pu apprécier la valeur de ces hommes.  Le préfet Prouteau que l'on ne peut suspecter d'incompétence a une opinion très tranchée, A la question posée par le Figaro: Comment se fait-il que la meilleure unité de la police ne réussisse pas à arrêter un homme tout seul ?" sa réponse est :
"Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène". "Il n'aurait pas tenu cinq minutes. Au lieu de ça, ils ont balancé des grenades à tour de bras. Résultat : ça a mis le forcené dans un état psychologique qui l'a incité à continuer sa +guerre+."
"En fait, je pense que cette opération a été menée sans schéma tactique précis. C'est bien là le problème", assène Christian Prouteau.
Celui qui a également été le créateur en 1983 du Groupe de sécurité de la présidence de la République (aujourd'hui dissous après avoir été en fonction sous Mitterand et Jacques Chirac), estime qu'un autre type d'intervention était possible.
"On aurait pu lui tendre une souricière", explique-t-il. "Attendre qu'il sorte et le coincer".
"Cela peut paraître présomptueux", ajoute-t-il, "mais, en soixante-quatre opérations menées par le GIGN sous mon commandement, il n'y a pas eu un mort."
Mais est-il réellement objectif et n'a t'il pas par ailleurs fauté à une certaine époque? Ceci dit, on ressent un certain malaise face à cette intervention, sans vouloir ranimer ou animer une guerre GIGN/ RAID, les propos ce matin du chef du RAID Amaury de Hauteclocque  «C'est la première fois de ma vie que quelqu'un mène l'assaut contre nous» ma laisse pantois. Dans ce cas pourquoi avoir utilisé des méthodes par trop classique du niveau d'une intervention policière face à un forcené classique?  Restons en là, mais souhaitons, aux uns et aux autres qu'ils tirent tous les enseignements pour que certaines procédures et méthodes évoluent. L'echec est là, il fallait le capturer vivant et sur ce point qu'on le veuille ou non, c'est un échec. j'en resterais là.

 

 

 

 

 

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23/03/2012
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