ATHENA-DEFENSE

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Mali quelques focus

Quelques extraits de presse et info officielles.. (à suivre)

 

 

 

 

Les forces armées françaises sont intervenues par surprise au Mali, à partir de vendredi après-midi 11 janvier puis samedi 12, en parvenant à contrer, avec l’aide de l’armée malienne, l’offensive des rebelles islamistes qui progressaient vers la ville de Mopti. Ces islamistes, qui contrôlent le nord du pays depuis le début 2012, avaient déclenché jeudi 10 une offensive vers le sud mais celle-ci aura ainsi été stoppée en moins de vingt-quatre heures. La contre-offensive a été menée par l’armée malienne, appuyée par l’armée française grâce à des moyens aériens (hélicoptères) et des moyens au sol, avec aussi l’assistance d’éléments européens et africains. L’intervention de la France, qui bénéficie dans cette affaire d’un fort soutien international, avait été officialisée par François Hollande vendredi en fin d’après-midi lors d’une brève déclaration à l’Elysée. La mort d’un officier français est cependant à déplorer, ainsi que de plusieurs victimes décédées du côté des rebelles.

Samedi matin, l’armée malienne attaquait les dernières poches de résistance des islamistes à Konna, ville du centre tombée la veille aux mains des islamistes. La contre-attaque franco-malienne était partie de Sévaré, localité située à 70 kilomètres au sud de Konna, dotée du plus important aéroport de la région. Selon des témoins, des avions militaires français y avaient atterri dès jeudi pour débarquer des armes et des soldats. Dès avant que François Hollande s’exprime, le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, avait décrété l’état d’urgence sur l’ensemble du pays et appelé chaque citoyen malien à « se sentir investi de la lutte contre le terrorisme ». « On nous impose la guerre, disait-il, le Mali portera une riposte cinglante et massive à ses ennemis ». 

 

 

 

Communication du Ministère de la défense

 

Le ministre a identifié le soldat mort comme étant le "lieutenant Damien Boiteux du 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS) de Pau". Il aurait été tué par un tir d'arme légère d'un combattant islamiste alors qu'il se trouvait dans un hélicoptère Gazelle. Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a exprimé sa "grande émotion", tout comme le président François Hollande, qui a adressé à la famille  du pilote et à ses proches "ses sincères condoléances"

 

le gouvernement a souligné que l'intervention militaire française au Mali et l'opération menée en Somaliequi se serait soldée par la mort de l'otage français Denis Allex, étaient "totalement déconnectées". L'intervention en Somalie "aurait pu avoir lieu plus tôt, elle avait été même envisagée plus tôt, et les conditions géographiques, techniques, météorologiques n'étaient pas réunies", a expliqué Jean-Marc Ayrault. Selon lui, "il n'y a donc pas de lien, d'autant plus que l'intervention française au Mali n'était pas, comme vous  le savez, programmée".

 

 

 




12/01/2013
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