ATHENA-DEFENSE

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A propos de nominations

J'ose pousser un petit coup de gueule, tout petit,  mais nécessaire à mon équilibre nerveux et biliaire. J'ose  une réflexion générale (si je puis dire, sans mauvais jeu de mot)) qui ne vise aucunement le général Desportes,  ( nommé conseiller spécial du président de PANHARD) son C.V à lire sur Wikipédia est impressionnant, et j'ai un faible pour les cavaliers, nul n'est parfait.  j' avais d'ailleurs trouvé son article (sur les blindés) plutôt bon, pas très révolutionnaire, mais intéressant et digne d'intérêt   ( à comparer avec les thèses et avancées du général Israël Tal, vrai tankiste,  qui avait osé pour son époque des choix et des techniques bien plus révolutionnaire)  mais un fait est un fait,   lorsque l'on atteint un certain niveau de capacité reconnue,  elle est parfois  largement partagée avec celle de ses subordonnés. Le hic est que souvent et sans vouloir désigner personne, est que plus tard, l'heureux élu,  spécialiste de la « chose » risque de se retrouver un peu seul, ce qui n'a aucune importance,  puisque l'industriel à partir d'un certain niveau de compétences,  n'a pas besoin de compétences mais d'un  carnet d'adresse, d'un profil de chef capable d'évoluer avec aisance dans les salons d'armement et de maitriser l'art de communiquer.    Un « conseiller spécial du président » recouvre d'ailleurs un savoir-faire difficile à  définir. Il n'est pas nécessaire pour cela de maitriser l'usage de la clé à molette, il n'est pas sûr que l'on demande la maitrise de l'emploi du peloton en reconnaissance d'itinéraire, même pas celle de connaître les besoins de feu d'une section. Bref on demande, ce que je suis censé ignorer, la connaissance des arcanes administratives,  la complexité des réponses à apporter aux appels d'offres étatiques, bref, un savoir-être indiscutable dans la mesure où la confusion en être et paraître à partir d'un certain niveau ne peuvent se contester. Ainsi, le  Conseiller conseillera et si de plus il est conseiller spécial il conseillera spécialement.  Dont acte,  Panhard sera bien placé pour vendre le machin à roue super blindé sous la dénomination VBMR, que cela corresponde à un besoin de feu exprimé ou pas. Quant à enseigner à sciences PO, et à HEC je n'y vois aucun inconvénient, il est normal que nos élites soient instruits par nos élites, ce qui feront d'eux un peu plus tard des conseillers spéciaux de président à moins qu'ils ne deviennent présidents eux-mêmes.  Bref nous voilà rassuré. Si mon ton est légèrement amer, c'est que ce système commence à ne plus abuser, et finit par atteindre parfois le limite de la décence, et ne touche pas uniquement nos élites militaires mais tous les ministères de l'éducation nationale au ministère de l'intérieur en passant par l'agriculture , la sante, les transports les affaires étrangères etc..  Il ne fait aucun doute que le général Desportes apportera à Panhard, le charisme nécessaire  et les connaissances indispensables sur les marchés internationaux, mais de grâce à trop vouloir manger les parts du gâteau,   l'écœurement finit par gagner les rangs des sans grades à qui on demande parfois plus qu'ils n'en peuvent et de prouver sans cesse leur compétence acquises souvent ailleurs que sur les bancs des universités où lors de stages prestigieux, là où ça fait mal sur le terrain. Le terrain messieurs vous connaissez ?  la définition du terrain pourrait être pour ceux qui l'aurait oublié, lieux où on conçoit les « machins » si on est technicien, ou lieu où on les utilise si on est utilisateur des machins, la base quoi, le cambouis, les mains sales.   



12/09/2010
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