Confinement 4° semaine… La colère !
Confinement 4° semaine… La colère !
Photo SIPA
Il est fort probable que notre « vénéré » président, chef de guerre autoproclamé contre le coronavirus, nous expliquera très bientôt, soit trois mois après le début de l’épidémie, sa stratégie de guerre en oubliant que pour aller au combat il faut des armes et qu’il n’en dispose d’aucune.
Je rappelais le 11 mars, dans l’article à propos de virus et du coronavirus, que « les Français n’avaient d’autre choix que de faire confiance en ceux en qui ils n’ont plus confiance » et je dois dire qu’ils n’ont pas été déçu. Le retour sur certaines déclarations de nos « tout sachants » est cruel. Ces gens transpirent le mensonge, à moins que ce ne soit de l’incompétence, mais dans les deux cas ils devront assumer.
Un mois après le début du confinement, la pénurie de masque, de respirateurs et de tests est indiscutable et nous contraint à imposer des règles de confinement déjà utilisées au moyen-âge, le Bluetooth étant sur le point de remplacer la crécelle des lépreux. Quel progrès !
Nous savons que cela est la conséquence de l’impéritie de nos gouvernants tous confondus.
« Ceux qui depuis des décennies nous ont menti devront payer, ceux qui depuis des années nous ont inondé de discours lénifiants sur les bienfaits de la mondialisation et des flux tendus et qui nous brandissaient la menace du réchauffement climatique pour mieux encore nous soumettre et nous contraindre devront rendre des comptes.
Ceux qui ont donné aux comptables et aux technocrates tout pouvoir pour tarir les investissements et détruire l’héritage de nos ainés sous prétexte d’adaptation à un monde nouveau ouvert et plus égalitaire devront justifier leurs choix » (Et soudain l’évidence, la France est désarmée).
Le masque est déclaré inutile parce que nous n’en avons pas, tout comme les protections essentielles pour ceux qui sont contraints à côtoyer les porteurs du covid19.
Nous sommes capables de construire des sous-marins nucléaires, des centrales atomiques, Airbus, mais nous sommes incapables de fournir des bouts de tissus ! Quelque chose a « merdé » quelque part et on en paye le prix.
À défaut, on montre du doigt ceux qui décidemment ont l’inélégance de mourir plus que les autres, ceux que l’on catégorise comme « vieux ». Oui, les vieux meurent plus que les autres, car ils sont plus fragiles, quelle découverte ! est-ce une raison pour les couper de leur famille et de les laisser crever seuls comme des chiens ? On stigmatise aussi les obèses, les hypertendus, les cancéreux, les diabétiques et on abandonne des familles avec des handicapés lourds ou des jeunes atteints de trouble du comportement. Cela est tout simplement intolérable.
Ceux qui ont confiné dans les EPHAD sans donner aux soignants les moyens de protection adaptés sont des assassins.
Ceux qui ont retiré aux médecins de ville la capacité à proscrire le seul traitement actuellement disponible, l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine, qui devrait être administré au tout début des symptômes comme le recommande le professeur Raoult si controversé car sans langue de bois et non en dernier recours comme cela a été recommandé par un conseil scientifique dépassé et inefficace sont des criminels.
Ceux qui renvoient chez eux des contaminés du covid19 pour mettre en danger leur famille sont des salauds !
Leurs querelles sont insupportables, quelle est la part des lobbies des grands laboratoires ? Il faudra tirer cela au clair !
Les mandarins, tous professeurs émérites et tous virologues, je ne savais d’ailleurs pas que nous avions autant de virologues en France, qui depuis un mois se répandent sur les plateaux de télévisions en exposant leur ignorance et leurs égos à propos de la stratégie à suivre et de la manière de l’imposer sont pitoyables.
Je constate que les vrais chercheurs qui cherchent le font en toute discrétion. D’autres, qui n’ont rien à dire devraient se taire, ou pour le moins garder un peu de lucidité et de compassion, avant de déclarer que pour qu’une étude soit sérieuse, il convient de la faire sur une population témoin selon la méthode du double aveugle (1). En fait cela revient à condamner une certain nombre pour en sauver hypothétiquement quelques-uns. À ce rythme, et dans l’attente que 70% d’entre nous aient été contaminés, afin d’enrayer naturellement la pandémie, dans deux ans nous en serons au même point.
Comme disait si bien de Gaulle, « Des chercheurs qui cherchent, on en trouve ; des chercheurs qui trouvent, on en cherche. »
Pendant ce temps, des médecins et des soignants admirables se battent pour sauver des vies, avec les pauvres moyens qu’on leur donne. Qu’ils en soient sincèrement remerciés, mais on envoie aussi au front des petites mains, gilets jaunes de notre société start-up qu’on voulait nous vendre, les caissières, les postiers, les éboueurs, les livreurs, les chauffeurs routiers, les flics ceux que Jupiter méprisait il n’y a pas si longtemps.
Certains me reprocheront mon ton vindicatif, d’autres trouveront que je suis trop mesuré, en réalité, les faits parlent d’eux-mêmes.
La situation est incroyablement grave et complexe, il faut donc accepter les mesures liberticides au nom de la sécurité collective en laissant d’énormes trous dans la raquette. L’état centralisateur a repris ses droits, ce qui laisse la porte ouverte à bien des approximations et des excès, car les privilégiés s’en sortiront toujours. La société boboïste a pris un coup dans l’aile, mais déjà elle plante les banderilles de son sursaut. Des phrases mille fois entendues ressortent, « plus d’Europe, moins de frontières, plus de solidarité entre nations, à plusieurs on est plus fort » des phrases creuses et mensongères.
En réalité, il faut réindustrialiser la France dans une Europe des nations, ce n’est pas en additionnant les faiblesses que l’on deviendra plus fort, mais bien en partageant nos forces dans le respect de notre souveraineté.
Le débat doit avoir lieu mais avant il faudra demander des comptes, y compris à ceux qui se planquent derrière leur statut d’élus de droite comme de gauche, fossoyeurs de notre puissance régalienne.
Contrairement à Marc-Aurèle qui pensait « qu’il faut avoir la sérénité d'accepter les choses qu’on ne peut pas changer, le courage de changer celles qu’on ne peut pas changer et la sagesse de distinguer les premières des secondes » (2).
Je crois à la capacité collective de changer les choses qu’on considère impossibles à changer, il faudra du courage et de l’abnégation et de la mémoire, beaucoup de mémoire.
Le Monde d’après ne pourra être comme celui d’avant, cette crise n’est qu’un des révélateurs de nos faiblesse et de nos lâchetés.
Roland Pietrini
à partager sans moderation
je rappelle que dans Piège au levant je décris un combat contre une attaque bactériologique....
(1) Utilisée dans le développement de nouveaux médicaments et pour évaluer l'efficacité d'une démarche ou d'un traitement. Par exemple, durant l'étude sur un médicament, ni le patient ni le prescripteur ne savent si le patient utilise le médicament actif ou le placebo. Le rôle d'un tel protocole, relativement lourd à mettre en place, est de réduire au mieux l'influence sur la ou les variables mesurées que pourrait avoir la connaissance d'une information à la fois sur le patient (premier « aveugle ») et sur le médecin (deuxième « aveugle »). C'est la base de la médecine fondée sur les faits.
(3) La citation de Marc-Aurèle est : Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer celles que je peux changer et la sagesse de distinguer les premières des secondes.
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