ATHENA-DEFENSE

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Démission du CEMA... belge

C’est une nouvelle qui date un peu, (mars 2012) mais la démission du Chef d’Etat-major des armées belges, préfigure une situation qui est celle désormais de toutes les armées européennes.  (Pologne exclu) Le général Delcour a toujours évoqué un manque de dialogue avec le pouvoir politique.

Qu’en est-il précisément en France, alors que la rédaction du Livre blanc nouveau (comme le beaujolais)  est en cours ? Le CEMA et les trois chefs d’Etat-major des trois armées ont souligné l’Etat inquiétant dans lequel se retrouve nos forces armées. On risque de tailler dans le muscle et en attendant on met des rustines sur un pneu crevé et usé jusqu’à la corde. La solution s’imposera d’elle-même, on fera moins, c'est-à-dire que l’on fera l’impasse sur un certain nombre de missions. Et la France entrera pour toujours dans le cercle des nations de seconde zonz, en cohérence avec notre économie exsangue. 

 

 

Pour ce qui concerne nos amis belges, dans un document destiné à un usage interne mais dont la presse belge s’est fait l’écho, le général Delcour , CEMA rappellait que l’armée belge avait subi des coupes budgétaires de l’ordre de 130 millions d’euros en 2010. “Notre budget nous situe à 0,84% du PIB et l’avant dernière-place de l’Otan” affirme le CHOD. L’Alliance atlantique recommande à ses 28 Etats membres de porter leurs dépenses militaires à 2% du PIB.

“Pour ce qui est des effectifs, avec 0,8% de la population active sous les armes, nous sommes sous la moyenne des pays européens partenaires de l’OTAN (1,1%). Après la restructuration, nous serons encore en dessous de nos voisins, de la Norvège, du Danemark et de l’Autriche”, indique le général Delcour dans sa note.

S’il ne remet pas en cause le bien-fondé des restructurations en cours, le patron de la Défense belge rappelle la participation de son pays à différentes opérations militaires lors de ces dix dernières années. Mais selon lui, ces missions “ont été réalisées en tirant jusqu’à la corde sur les matériels existants sans vraiment prévoir les remplacements inéluctables”. Et pour les financer, “des économies ont été faites sur l’entraînement et les recrutements, qui sont aussi des domaines où il n’y a plus de gras”.

Ce discours ressemble étrangement à celui tenu par le CEMA français, il y a peu..

 

 



09/11/2012
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