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Pas de vaccin pour Pegasus

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J’avais décidé de ne plus parler de la crise du covid, je vais faire une exception, j’avais écrit un article le 29/08/2020 dont le titre « À propos de surprise stratégique » évoquait cette crise en la situant dans un contexte plus général, celui de notre incapacité à de la fausse surprise stratégique face à laquelle nos gouvernants se retrouvent désarmés. Les causes en sont profondes.

 

 

J’exprimais à ce propos, que l’excuse de la surprise est irrecevable.  

 

J’osais avancer le fait que  les pandémies étaient prévisibles, sans remonter aux grandes pandémies du siècle dernier, grippe espagnole (1), grippe de Hong-kong (2), le SRAS (SARS, Severe Acute Respiratory Syndrome CORona Virus) fut observé pour la première fois en 2002 en Chine dans le Guandong, mais à cette époque, les frontières avaient encore une raison d’être et l’épidémie ne se répandit que dans 30 pays asiatiques.  

Si la « grippe espagnole », apparue en Chine dans la région de Canton, est partie du canard et est arrivée à l’homme via le porc, le H1N1 a son origine au Mexique, probablement à Perote (Veracruz), dans l’élevage industriel de la Gloria. La covid 19 quant à elle, manipulation génétique ou pas, est issue du pangolin et de la chauve-souris. 

Ces phénomènes sont connus, la plupart de ces virus sont d’origine animale (tout comme EBOLA) et se transmettent à l’homme qui ne possède aucune défense immunitaire jusqu’à la découverte d’un vaccin.

 

Certains spécialistes l’avaient prévu, (tout comme je reste persuadé qu’un danger terroriste NRBC est possible lire « Piège au Levant ») et la responsabilité de nos gouvernants dans l’impréparation face à une telle crise est évidente.

 

Elle relève de plusieurs facteurs mais essentiellement d’un aveuglement doctrinaire imposé par les adeptes d’un néolibéralisme forcené qui, selon eux, nous mènerait tout droit vers un monde idéal, où les Nations seraient bannies et le multiculturalisme un ordre nouveau, gage de paix. On sait ce qu’il en est vraiment.

 

Ce projet suicidaire ne nous apporte pour l’instant que le pire, immigration déraisonnée, perte des repères culturels, violences, déclassement, appauvrissement, soumission.

 

Cette même vision imbécile a déjà détruit notre outil productif et créé un sous-emploi impossible à réduire, conséquence d’une délocalisation géographique vers les pays pauvres afin de produire à bas-prix des produits consommables par les pays riches. Le problème est que dans les pays dits riches les populations s’appauvrissent et consomment moins et les pays dits pauvres deviennent riches essentiellement les pays asiatiques dont la Chine qui désormais devra détrôner les Etats-Unis pour créer un espace suffisant à leur puissance.

 

 

Nous avons aujourd’hui un autre exemple de cette impéritie, celui de ce logiciel « Pégasus « découvert » par des médias (parmi lesquels Radio France et « Le Monde »).

Ceux-ci ont eu accès à une liste obtenue par Amnesty International et des journalistes Forbidden Stories qui compte 50.000 numéros de téléphone sélectionnés pour une surveillance potentielle par des clients de NSO, la société israélienne qui a conçu le logiciel Pegasus. Au moins, 12 chefs d'Etat ou de gouvernement, 600 politiques, 180 journalistes, 85 militants des droits humains et 65 chefs d'entreprise » (1) dont notre président Macron qui est réputé pour utiliser son téléphone à titre privé mais pas toujours ont été espionnés.

Or, ce logiciel existe depuis 2013. Il est utilisé par de nombreux pays dont certains du Maghreb, commercialisé par l'entreprise israélienne NSO Group et  les premières traces de son existence ne sont découvertes qu'en 2016. Installé sur l'appareil visé, il permet de manière totalement indécelable d’accéder aux fichiers, messages, photos et mots de passe. Il écoute les appels et peut déclencher l'enregistrement audio, la caméra ou encore le suivi de la géolocalisation.

 

Vendu en théorie uniquement à des organisations étatiques, visant, selon son éditeur, des personnes soupçonnées de terrorisme ou de crimes graves, Pegasus est en pratique également utilisé — par des régimes autoritaires comme démocratiques — pour espionner des journalistes, des opposants politiques et des militants des droits de l'homme, ainsi que l'indiquent des révélations successives à partir de 2016.

 

 

En vertu d'accords de principe, les clients de Pegasus ne peuvent pas cibler de téléphones aux Etats-Unis, en Chine, en Russie, en Israël ou en Iran.

 

En France cependant, nous n’avons probablement pas jugé utile de nous en protéger. Il est vrai que nous n’avons plus grand chose à protéger, puisque nous sommes dirigés par des dirigeants convaincus que la France ne peut plus exister en tant que telle mais dans une nébuleuse ouverte aux quatre vents.

 

Or, le personnage le plus important de notre système détenteur de l’arme nucléaire a probablement été l’objet d’un ciblage.  Comment cela est-il possible, comment une démocratie telle que la notre peut ainsi baisser la garde ?  

 

Si cette affaire était confirmée, il faut en retrouver les responsables. J’ai personnellement une petite idée sur la question, mais il est un peu trop tôt pour en parler. J’y reviendrai.

 

Bonnes vacances à tous.

 

Roland Pietrini

 



22/07/2021
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