ATHENA-DEFENSE

Une pensée pour nos soldats,  sous-officiers, officiers, marins, aviateurs où qu’ils se trouvent en ces temps de fêtes, loin de leurs familles, de leurs enfants, de leurs amours.

Un soldat n’est pas fait pour mourir mais pour redonner espoir aux  populations  opprimés, il est avant tout un homme ou une femme qui donne son temps pour les autres. Parfois il doit choisir entre la vie et la mort, entre la recevoir ou la donner, il dispose d’un pouvoir qui l’expose, un pouvoir qui le met en danger au plus profond de son âme. Mais il le fait au nom de la nation. Ce qui lui donne une responsabilité humaine immense au nom de la liberté des peuples. C’est en cela qu’il devrait être reconnu, défendu et aimé.

La démocratie est fragile, elle est imparfaite, mais elle garantit la libre expression de ce en quoi nous croyons. Il convient de rester vigilant. Sentinelle de  l’espoir pour les uns,  main armée de l’injustice pour les autres, il faut savoir le soutenir. C’est ainsi que de tout temps le soldat  fut adulé ou méprisé selon qu’il fut vainqueur ou vaincu, du bon côté ou du mauvais,  mais  il reste avant tout un homme.   Pour ceux qui l’aurait oublié, Rimbaud nous le rappelle.

Le dormeur du val

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Un site à visiter :

http://www.soldatsdefrance.fr/index.php