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Restons optimistes : DIX RAISONS POUR LESQUELLES LE RAFALE VA SE VENDRE

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Je reprends un article (optimiste, mais pourquoi pas ?) de l’excellent blog Echo Radar que l’on peut lire en intégralité sur le site, http://echoradar.eu/2014/12/03/dix-raisons-pour-lesquelles-le-rafale-va-se-vendre/ seule la raison dix m’apparait utopique… A lire sans modération

 

Corée du Sud, Pologne, Singapour, Arabie Saoudite, Maroc, Suisse ou Brésil, la liste [1] des échecs du meilleur avion de combat de sa génération ressemble à la longue litanie de défaites commerciales successives et parfois cinglantes. Pourtant, il existe des raisons d’espérer et, chez EchoRadar, nous sommes convaincus que l’appareil polyvalent et multi-rôles de Dassault-Aviation va bientôt engranger des contrats mérités. Cet article présente une dizaine de raisons sérieuses mais il en existe évidemment d’autres. Une rédaction collective à laquelle vous êtes conviés !

 

Raison 1 – Il est combat-proven (Afghanistan, Libye, Mali et Irak)

Si son engagement en Afghanistan à partir de 2004 s’est fait discret pour ne pas dire modeste, l’ouverture de l’opération Harmattan [2] au dessus du ciel de la Libye au matin du 19 mars 2011 a eu une toute autre saveur. Le Rafale est utilisé lors de missions de reconnaissance, d’interdiction et de supériorité aérienne. Il se distingue notamment pour ses frappes au sol et, à distance et très précises grâce à l’AASM puis dans la profondeur grâce au premier tir de guerre du missile Scalp [3]. Polyvalence, endurance et puissance sont particulièrement remarquées. Tant par les troupes loyalistes au sol que par nos alliés mais surtout nos clients potentiels ! La manœuvre n’était pas dépourvue d’arrières-pensées politiques plutôt habiles dans ce cas. Depuis quelques années, le Rafale est mis à contribution pour des missions de police du ciel au profit de l’OTAN (pays Baltes). Son engagement récent au Mali a conforté le choix de l’appareil capable d’opérer à partir de zones climatiques tempérées à des zones plus froides voire extrêmement chaudes (Mali, EAU). Une qualité de plus qui n’est pas inutile pour les opérations actuelles en Irak contre Daesh.

Raison 2 – Parce qu’il n’y a pas d’autre aéronef de nouvelle génération en vue avant longtemps

Il faudra bien vendre celui-ci avant d’être capable d’en vendre un autre plus perfectionné. Question d’investissement en R&D, d’ouverture et de mise à niveau des lignes de production. D’où la nécessité si besoin est de le vendre à perte au début mais de se rattraper sur les contrats de maintenance et des services/produits annexes : un client satisfait reviendra plus favorablement vers le dernier fabricant plutôt que de risquer l’aventure avec un autre. Si le Rafale a pu se développer c’est aussi grâce au succès commercial des Mirage (en sus de l’expérience technique acquise au fil de leur élaboration, leur construction puis de leurs versions successives). Le succès nourrit le succès, d’où la nécessité de persévérer.

Raison 3 – C’est le meilleur avion de génération 4,5/4,5+

Le Rafale est tout simplement le seul avion abouti de génération intermédiaire, tendant même depuis la version AESA RBE2 de son radar vers la 5ème génération. Alors que le PAK-FA 50 russe, le F35 américain ou le J-20 chinois vont encore nécessiter plusieurs années de développement avant d’être déclarés opérationnels, le Rafale est sur plusieurs théatres d’opération depuis plus d’une décennie. Système d’autodéfense Spectra, interface homme machine très poussée, optronique et armement de pointe, semi-furtivité, puissance et endurance le rendent véritablement sans adversaire à sa taille. Même le F22, considéré comme un avion de 5ème génération, opérationnel depuis 2003 vient juste d’être utilisé en opération de guerre en août dernier au dessus de la Syrie. Avec le Rafale, il s’est de plus trouvé un adversaire à sa taille lors de combats air-air simulés [4].

Raison 4 – Parce qu’on va vendre le Mistral à la Russie et donc prouver notre indépendance stratégique envers les Américains

Finalement, malgré toutes les maladresses des autorités, la France va transmettre le Vladivostok à la Russie (oui, ce n’est plus le Mistral mais le Vladivostok puisqu’il a été construit partiellement par les Russes, payé entièrement par eux et qu’ils ont amariné leurs marins). Paris attend la première occasion pour se débarrasser de ce qui est devenu, par sa faute, un boulet diplomatique. Mais du coup, en honorant le contrat, elle prouvera son “indépendance” et sa capacité à tenir les contrats d’armement malgré toutes les pressions. (et là, pour le coup, il y en a eu). Tous ceux qui veulent de la technologie occidentale mais non américaine seront rassurés et achèteront donc les Rafale.

Raison 5 – Les concurrents européens sont … moins bien

Outre qu’il n’a vu les zones de combats que de loin ou sans véritable opposition, l’Eurofighter est d’une qualité qui laisse parfois à désirer. L’exemple récent de ses mésaventures, des trous mal ébavurés à l’arrière du fuselage [5], rend cet avion encore un peu moins attrayant commercialement. Cette coproduction de pays européens (Royaume-Uni, Espagne, Allemagne, Italie) pourrait mourir de sa belle mort (arrêt de production) en 2018, histoire aussi d’arrêter les frais (plus cher que le Rafale). Le Gripen n’a guère plus vu les zones de combats à part des missions de reconnaissance en Libye en 2011. C’est un avion de combat moderne et peu cher malgré de petites séries, avec une véritable polyvalence mais des défauts importants en termes de performances, surclassées par le Rafale. L’Eurofighter s’avère donc moins polyvalent et le Gripen (NG) moins performant.

 

 

Suite sur echo radar.jpg



04/12/2014
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