Sangaris: situation
source RJDA-RCA
ibut, 7 avril (RJDH)- Les soldats de l’opération française Sangaris ont lancé une opération de désarmement des groupes armés et incontrôlés dans la ville de Sibut, située à 185 kilomètres au Nord de Bangui. Une activité menée afin de restaurer la sécurité et de faciliter l'action des soldats de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) dans les localités de Sibut, Grimari, Bambari et Ippy.
Selon le communiqué de l’armée française publié le weekend dernier, ce déploiement vise à apporter à tous les Centrafricains la sécurité à laquelle ils ont droit. « Dans la zone où l’armée française s’est récemment déployée, des groupes armés mal intentionnés ont été localisés. Cette menace est inacceptable. L’armée française emploiera tous ses moyens pour mettre un terme à cette situation », a précisé le communiqué de la Sangaris.
« Les habitants sans arme de cette région n’ont rien à craindre. Pour les contrevenants, la sanction sera nette et sans appel », ajoute le document.
La cellule de communication de Sangaris a confirmé au RJDH l’effectivité de cette opération. « Sangaris, en appui à la MISCA, a déployé ses hommes sur l’axe Bangui - Sibut - Grimari - Bambari et a déjà atteint la ville d’Ippy. Pour le moment, la force n’a pas rencontré une résistance significative », a noté le capitaine Isern, de la cellule de communication de Sangaris, joint par le RJDH.
Depuis le 28 mars, les militaires de la force Sangaris se sont déployés à l’est de la République Centrafricaine, entre les villes de Sibut et Ippy, pour favoriser l’installation de la MISCA dans cette partie du territoire dont elle devra assurer la sécurité.
Selon les témoignages recueillis par le RJDH auprès des habitants, ces opérations longuement attendues sont les bienvenues dans ces zones en proie à l’insécurité. « Nous pensons qu’il faut désarmer systématiquement tous les groupes armés de Sibut, car ces hommes armés représentent une menace grave pour le pays », a déclaré Yves Gotto, un habitant de Sibut joint par le RJDH.
Selon le capitaine Isern, cette opération est accompagnée par des mesures visant à favoriser la confiance afin de préserver le calme au sein de la population.
Le désarmement dans les villes de Sibut, Grimari, Bambari et Ippy intervient au moment où le centre et le nord de la Centrafrique vivent dans l’insécurité. Plusieurs groupes armés, dont les ex-rebelles de la Séléka, ont fui la capitale pour ériger leurs bases arrières dans le nord de la Centrafrique, menaçant de diviser le pays en deux.
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