A propos des théories
Dans toute théorie, et quel que soit son niveau, il y a toujours un effet de pondération à intégrer, ainsi la doctrine COIN comme toute doctrine est plus ou moins adaptée au théâtre d’opération dans lesquelles les troupes sont engagées, ce qui était possible en Irak l’est-il en Afghanistan ? Le serait-il en Iran ? Autre effet de pondération celui de la désinformation ou de la manipulation et de l’interprétation de l’histoire. On voit bien dans l’étude des différents retex combien l’appréciation humaine est sujette aux différentes influences.. La dimension politique et humanitaire de l’engagement COIN est sous-évaluée, le militaire dont la mission principale est de combattre un ennemi ne peut devenir pacificateur que dans la mesure où le politique lui en donne les moyens, à moins que le politique se dédouane d’une certaine façon de sa responsabilité en laissant au soldat la responsabilité de son irresponsabilité en quelque sorte.. A moins que la doctrine justifie le maintien d’un dispositif «allégé » en Afghanistan, à moins que « la mémoire des tragédies permet-elle d’en éviter le retour ? » Ce dont je doute comme je doute de toute théorie lorsqu’elle est se transforme en dogme...
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