OTAN – Russie, une confrontation inéluctable ?
Ports de la mer Noire, la flotte Russe à Sébastopol est menacée par les Ukrainiens et le reste est enfermée dans la mer d’AZOV, la Géorgie devient un enjeu russe.
À peine 4 jours après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, dès le 28 février 2022, la France, nation cadre, a projeté des éléments du bataillon « fer de lance » de la Force de réaction rapide de l’OTAN en Roumanie.
La mission Aigle débutait. Presque deux ans plus tard, l’objectif officiel est le même, celui d’éviter que le conflit entre la Russie et l'Ukraine ne s'étende au-delà des frontières de l'Ukraine, dans les pays membres de l'Otan.
Ce renforcement de la posture militaire française concerne aussi l’armée de l’air et de l’espace. Les Rafale et les Mirage participent depuis cinq ans à la surveillance et à la défense du ciel lituanien et des États baltes. La France assure aussi la défense aérienne de la Pologne, des vols réguliers de recueil du renseignement sont assurés sur les frontières Est de la mer Noire de la Roumanie à la Pologne, par des AWACS, des Atlantique 2 et des Vador, en Méditerranée le groupe aéronaval avec le CDG a été sollicité, des frégates et probablement un SNA, assurent une permanence du renseignement. Les satellites d’observation et les écoutes électroniques remontent l’ODB des unités russes. En réalité, contrairement à ce qui se dit, peu de choses sont ignorées de la situation sur le front en Ukraine. Quant à la présence éventuelle sur le terrain d’observateurs très discrets, c’est un secret de polichinelle, il serait étonnant que nous en ayons fait l’impasse.
À cette présence française se rajoute, bien entendu, les forces de l’OTAN et de l’Union européenne.
Cela étant, nous faisons face à des menaces réelles particulièrement complexes et les enjeux sont multiples.
Sur la partie Sud des frontières de l’Europe.
- Menace de déstabilisation de la Moldavie coincée entre l’Ukraine et la Roumanie dont une partie du territoire à l’est est celui de la Transnistrie (1), république auto-proclamée qui longe la frontière ukraino-moldave et qui a toujours revendiqué sa russophilie.
- Menaces sur la libre circulation des navires en mer Noire par la Russie qui a cependant paradoxalement perdu sa guerre navale face à l’Ukraine, alors que cette dernière n’a plus de marine de guerre (sujet passionnant qui mériterait un développement spécifique). La mer Noire, seule porte d'entrée vers la Méditerranée et l'Europe, et au-delà vers l'Afrique et l'Asie, est un enjeu stratégique majeur, verrouillée de droit par la Turquie, membre de l’OTAN, qui contrôle les détroits du Bosphore et des Dardanelles. (2)
- Menaces sur la Roumanie elle-même, qui a accepté l’installation de la plus grande base américaine en Europe à Constanța. La base aérienne 57 Mihail-Kogălniceanu accueille actuellement cinq mille militaires, pour la plupart des soldats américains de l'USAF. Cette base est appelée à voir sa capacité doubler au cours des cinq prochaines années. (3)
Les menaces sont tout autant caractérisées sur la partie Est et Nord, il suffirait de relater la multiplication des "provocations" de la Russie aux frontières de l'Estonie, de la Finlande et de la Lituanie, au point que six pays membres de l'Alliance atlantique (Pologne, Norvège, Finlande, Lituanie, Lettonie et Estonie) envisagent d’ériger une "muraille de drones s'étendant de la Norvège à la Pologne".
Par ailleurs, des médias russes se sont fait l'écho, en mai 2024, d'un projet de résolution du ministère de la Défense envisageant d'étendre les eaux territoriales russes en modifiant les frontières en mer Baltique avec la Finlande et la Lituanie, à compter du 1er janvier 2025. Cette agitation fait partie de la guerre hybride menée par la Russie qui en réalité traduit l’enjeu géopolitique dont l’épicentre se situe en Baltique.
Mais bien au-delà, les menaces se cristallisent particulièrement sur l’Europe et notamment sur la France, que la Russie considère comme faible et décadente, mais provocatrice, expansionniste, dangereuse et versatile. Le changement de pied du président Macron qui est passé de « pas de provocation envers Poutine » à « l’envoi de troupes en Ukraine n’est pas exclu » donne à Poutine un certain nombre d’arguments.
Russie, un continent géographiquement isolé ?
Mais ces menaces, essentiellement russes, ressenties par les occidentaux et notamment par les européens sur le flanc Est et Nord de l’Europe ont pour corollaire celles que ressentent les Russes eux-mêmes.
Lorsque l’on veut lutter contre un adversaire, il est salutaire de regarder les choses vues à partir de l’endroit où il se place. Si on observe l’Europe à partir de Moscou vers l’ouest, la vision apparait différente de celle que l’on peut avoir de Berlin en regardant vers l’est.
Poutine, quant à lui, homme de la guerre froide et ancien du KGB qui a vécu l’effondrement de l’URSS et le retrait des forces soviétiques, était présent en ex RDA (comme je l’étais moi-même en Europe de l’est dont la RDA et la Pologne à différentes périodes de 1971 à 1992), compare deux cartes, celle de l’URSS de 1989 et celle de la Russie d’aujourd’hui et la comparaison est cruelle, c’est celle de la perte de son influence et de son recul en Europe, vécus comme une humiliation
Cette nostalgie de la toute-puissance de la Russie d’hier explique en partie son besoin de la recouvrer aujourd’hui et de redonner à la Russie son hégémonie perdue.
Le point de vue russe, une vision victimiste.
C’est pourquoi, l’OTAN est ressentie comme une menace, autant du côté Baltique à son nord-ouest que du côté mer Noire à son sud-ouest. Le débouché vers les mers libres et les mers chaudes est l’enjeu stratégique de Poutine.
Les frontières Nord-Est de l’Europe se confondent désormais avec celles de l’OTAN et bordent celles de la Russie et de son principal allié soumis le plus proche, la Biélorussie.
Vu du côté russe, les frontières terrestres de la Russie, sans évoquer les frontières asiatiques, se répartissent ainsi :
- Au nord-ouest, la frontière avec la Norvège membre de l’OTAN près de l'océan Arctique
- À l'ouest-nord-ouest, les frontières avec la Finlande membre de l’OTAN et les trois pays Baltes (Lettonie-Estonie, Lituanie)
- À l'ouest, la frontière avec l’Ukraine et avec la Pologne avec le corridor de Suwalki et Kaliningrad
- À l'ouest-sud-ouest, les frontières avec la Géorgie, l’Azerbaïdjan et le Kazhastan
- Avec l’Oblast de Kaliningrad, les frontières avec la Lituanie et la Pologne ( (433 km).
- Avec l'enclave de Sankowo-Medveji se rajoute une petite frontière supplémentaire avec la Bielorussie.
La mer Baltique peu profonde est objectivement sous contrôle otanien, ce qui pose un problème pour Kaliningrad qui dépend totalement de la Russie, mais surtout pour la flotte russe de la Baltique dont le quartier-général est situé à Kaliningrad, avec comme base principale Baltïïsk et une autre à Kronstadt dans le golfe de Finlande. Forte d’une soixantaine de navires de guerre et d’une vingtaine de bombardiers dont trois MiG-31 avec des missiles hypersoniques Kinjal redéployés sur l’aérodrome de Tchkalovsk, Kaliningrad par sa position stratégique, est à la fois une enclave au sein de l’OTAN et de l’Union européenne.
D’ailleurs, ce fut un avant-poste militaire et d’instrument de négociation pour la Russie face au projet considéré comme unilatéral des États-Unis de déploiement militaire en Europe centrale.
Aujourd’hui, une attaque riposte contre Kaliningrad serait considérée par la Russie comme une action directe contre ses intérêts vitaux.
Ports de la Baltique, en vert ports des Nations appartenant à l’OTAN, la flotte russe à Saint Pétersbourg et Kaliningrad est totalement sous contrôle de l’OTAN
L’Europe avec la Pologne (corridor de Suwlaki et Kaliningrad) a des frontières communes avec la Biélorussie et la Russie. Les trois pays Baltes ainsi que la Finlande partagent plus de 1 500 km de frontière avec la Russie.
À la tête de cet état-continent immense, le plus étendu du monde, les Russes se ressentent paradoxalement menacés. La Russie, en quelque sorte enfermée dans son immensité terrestre mais vide, (8 habitants au kilomètre carré pour 33,6 pour l’Europe et 138 pour la Chine), coincée entre une Chine désormais à l’étroit mais en compétition avec les USA et une Europe extensive - qui est, en dépit de sa fragilité considérée comme un danger, compte tenu de sa soumission à l’Amérique - se victimise. C’est pourquoi Poutine se sent investi d’une mission quasi divine en choisissant l’affrontement.
De son point de vue, l’offensive n’est donc plus une option mais un impératif, tant il pense que le risque est d’être un jour colonisé par la Chine et l’Asie à son Est ou par un amalgame européo-américain à son ouest. C’est pourquoi, la résolution du problème ukrainien par les armes n’est qu’une étape, cela passera par la déstabilisation l’Europe, et le point faible de l’Europe, il l’a compris, c’est l’Afrique, et l’arme de l’Afrique, c’est son expansionnisme migratoire. Alors il fera tout pour déstabiliser l’Afrique et renforcer son alliance avec l’Iran.
C’est pourquoi la France, seule Nation dotée de manière indépendante d’un force nucléaire crédible, seule nation qui a plus de fuseaux horaires avec ses Outre-mer que la Russie, 13 pour la France, 11 pour la Russie, est et sera sa cible prioritaire.
Son offensive contre elle en Afrique, mais aussi dans les territoires ultra-marins par complices interposés est une manière de la déstabiliser en usant de son atout maitre, l’hybridité des attaques, la maitrise de l’agit-prop comme au bon vieux temps du KGB. Il maitrise, il connait.
Cet aspect très peu développé par les commentateurs est majeur pour la compréhension du sentiment réel d’enfermement que ressentent les Russes et participe grandement aux problématiques actuelles de l’extension vers l’ouest et le Nord.
Sans l’accès libre à la Baltique et à la mer Noire, la Russie est comparable à une rizière sans eau. La Russie est condamnée à la confrontation, c’est du point de vue de Poutine, le seul espoir de sa survie.
Une situation géopolitique explosive.
Jusque dans les années 90, la plupart des débats relatifs à la défense européenne portaient sur la protection du centre et du nord de l’Europe de l’Ouest. Or, le cœur de l’Europe s’est déplacé sensiblement au fur et à mesure des adhésions des ex-pays de l’est à la communauté européenne et à l’Otan après la chute du mur de Berlin et de l’URSS.
L’élargissement vers l’est et le sud a été ressenti par la Russie, qu’on le veuille ou non c’est un fait, comme une marque d’agressivité de la part de l’OTAN.
Depuis la création de l’OTAN en 1949, les 12 pays membres fondateurs (Belgique, Canada, Danemark, France, Islande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Royaume-Uni et États-Unis) ont été rejoints par 16 autres pays en six vagues d’élargissement successives (1952, 1955, 1982, et la dernière, celle qui nous intéresse après la chute de l’URSS en 1999, en 2004 et 2009 et désormais 2024.
Tous les pays ayant adhéré à l’OTAN l’ont fait librement, et dans le respect des procédures démocratiques qui leur sont propres. Pas un seul n’a demandé à quitter l’Organisation.
La fin de la Guerre froide a été suivie par la dissolution du Pacte de Varsovie et l’effondrement de l’Union soviétique. En octobre 1990, avec la réunification de l’Allemagne, le territoire de l’ex-Allemagne de l’Est est devenu partie intégrante de l’Alliance. La République tchèque, la Hongrie et la Pologne sont devenues membres en 1999. Au sommet de Washington, en 1999, le plan d’action pour l’adhésion a été lancé afin d’aider d’autres pays souhaitant devenir membres à se préparer à une possible adhésion. La Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie ont adhéré à l’OTAN en 2004. Au sommet de Bucarest d’avril 2008, il a été décidé d’inviter l’Albanie et la Croatie, qui sont devenues membres en 2009. Le Monténégro a adhéré au Partenariat pour la paix de l’OTAN en 2006 et la Bosnie-Herzégovine a entamé en 2008 un dialogue intensifié avec l’OTAN concernant ses aspirations à l’adhésion. (4) L’ex-République yougoslave de Macédoine a adhéré au Partenariat pour la paix de l’OTAN en 1995 et participe au plan d’action pour l’adhésion depuis 1999. L’Ukraine enfin souhaite adhérer à l’OTAN et à la communauté européenne, alors que la Russie a toujours souhaité sa neutralité. C’est une ligne rouge pour la Russie.
Si les pays Baltes se sentent légitimement menacées, ainsi que la Norvège et la Suède qui ont rejoint récemment l’OTAN, les 32 pays (5) de l’alliance, auxquels il faut rajouter 9 états qui ont un statut de pays associés (l’Arménie, l’Autriche, l’Azerbaïdjan, la Bosnie-Herzégovine, la Géorgie, la République de Moldavie, la Suisse, la Serbie et l’Ukraine), ce qui leur permet de participer aux travaux et aux délibérations de l’Assemblée (6), font désormais face à la Russie.
Cette force considérable est le sujet d’inquiétude majeur de Poutine, cela a-t-il été la seule raison suffisante pour qu’il passe à l’offensive ?
Chacun jugera, mais l’ours est sorti de sa tanière, il sera difficile de l’y faire rentrer !
L’OTAN représente donc une force considérable face à la fédération de Russie, au point que l’on peut raisonnablement se demander si celle-ci serait réellement en mesure de lancer une attaque contre l’un des pays membres, sauf à utiliser ses armes nucléaires au risque de déclencher l’apocalypse ?
C’est probablement le danger le plus réel que l’on puisse imaginer qu’on ne peut éliminer d’un simple revers de la main.
La France en première ligne.
Présence française face à la Russie 2023-2024
La situation que je viens de décrire n’empêche nullement de ne pas envisager toutes les hypothèses, mais celle qui semble se dessiner, est celle d’une guerre hybride et d’une tentative de déstabilisation par encerclement progressif de l’Europe par le sud en commençant par l’Afrique et le Maghreb. Ce « containment » (7) de l’Europe par la Russie est en cours, et la France est en première ligne, mais cela ne semble pas faire partie des préoccupations de nos dirigeants.
Le positionnement de nos forces sur le flanc sud et nord de l’Europe, n’est qu’un élément de la problématique beaucoup plus générale que j’ai tenté d’expliquer dans la première partie.
Nous sommes probablement à un tournant, un de plus de cette guerre que l’on ne saurait circonscrire à la seule Ukraine.
Plus de 1 000 soldats français composent le dispositif en Roumanie. Cet élément est appelé à se renforcer en 2025 temporairement au niveau brigade avec l’aide de la Belgique, de l’Espagne et de la Roumanie, notamment par un renforcement de 50 chars Leclerc, soit un quart de nos capacités, ce qui est considérable mais ce qui souligne aussi le peu de masse de notre corps blindé.
On parle de plus en plus d’envoi d’instructeurs français sur le territoire même de l’Ukraine ce qui ouvrira la voie à d’autres. Aucun dirigeant ne parle de négociation ou de cessez le feu, comme si la seule issue devait être la défaite de la Russie, mais cela est-il raisonnablement envisageable ? En avons-nous les moyens ? Mais surtout en dehors des discours, sommes-nous prêts à un affrontement direct avec la Russie ?
L’implication dans la déstabilisation de la Nouvelle Calédonie par l’Azerbaïdjan montre que des alliés de circonstances de la Russie faux partenaires de la France sont à l’œuvre. Sur notre territoire hexagonal, nos banlieues peuvent servir de réservoir de troupes disponibles pour créer des foyers de déstabilisation avec la complicité de quelques agitateurs d’extrême gauche.
Mais pour des raisons intérieures et bassement politiques, cette hypothèse est peu évoquée, même si elle est, je l’espère, envisagée. Si les émeutes du mois de juin 2023 en sont un exemple. le diagnostic n’a pas été posé, ce serait semble-t-il bien trop donner d’arguments à certains partis politiques qualifiés « d’extrême droite » qu’on continue à considérer comme ne faisant pas partie du cercle républicain.
Nous entrons sans nul doute dans un cercle infernal et pervers de surenchère par durcissement des attitudes, comparables aux montées des périls des années 30 prémices de la seconde guerre mondiale.
Mais il faut oser le dire, tenter de comprendre le point de vue russe n’est pas prendre parti pour Poutine, et le peuple russe restera la peuple russe. Comprendre n’est pas excuser, et celui qui vous le dit est l’un de ceux qui a mesuré réellement, du temps de la guerre froide, les forces et les faiblesses du système militaire soviétique et la résilience infinie des Russes.
J’ai travaillé modestement avec une poignée de « sentinelles oubliées » (7) pour que la guerre n’éclate pas en Europe, mais ce qui s’en est suivi fut de part et d’autre un tissu d’erreurs et d’inconséquences qui nous ont emmenés à la situation que nous connaissons aujourd’hui, mais cette fois-ci, il n’est pas certain que ce soit la paix qui l’emporte.
Cela va sans dire, mais encore mieux en le disant.
Roland Pietrini.
Ancien Officier de renseignement
Observateur à la MMFL (Mission Militaire Française de Liaison près du haut commandement soviétique en Allemagne) de Potsdam 1979-1983
Attaché d’ambassade en Pologne 1986-1989
Ecrivain et auteur
Je demande à mes lecteurs qui apprécient mes articles de m'aider en faisant connaitre autour de vous Athena Défense, faites circuler!
La liberté d'expression se doit d'être défendue. Je n'ai plus accès à Linkdln, les censeurs ont frappé. Alors, aidez-moi, aidez-vous!
- 1- Le conflit en Ukraine ravive aujourd'hui la mémoire des tensions séparatistes qui ont opposé pendant des décennies la Moldavie à cette région russophone, alors que l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a reconnu le 15 mars 2022, la Transnistrie comme un territoire moldave occupé par la Russie. Transnistrie, les attentes ambiguës d’un territoire pro-russe non reconnu (defnat.com) Transnistrie, les attentes ambiguës d’un territoire pro-russe non reconnu.
- 2- C'est dans la mer Noirequ'a surgi ce premier mythe de la résistance ukrainienne, immortalisé jusque dans des timbres. C'est depuis la mer Noire que la Russie a tenté – sans succès – d'envahir le sud-ouest de l'Ukraine. Et c'est sur la mer Noire que se braquent aujourd'hui tous les regards, alors que s'y exacerbent les tensions et que Kiev espère pouvoir y exporter des millions de tonnes de céréales pour tenter d'enrayer une crise alimentaire mondiale.
- 3- La base s'étendra sur environ 2 800 hectares avec un périmètre total de 30 kilomètres. La base se situe à environ 300 km au sud-ouest d'Odessa, et à 400 km de Sébastopol, en Crimée occupée, où est basée une partie de la flotte russe en mer Noire. Ce sera la plus grande base américaine en Europe, plus grande que celle de Ramstein en Allemagne.
- 4 -20160627_1607-factsheet-enlargement-fre.pdf (nato.int)
- 5- ( Les États membres sont l’Albanie, l’Allemagne, la Belgique, la Bulgarie, le Canada, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, les États-Unis, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Islande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suède, la Slovaquie, la Slovénie et la Turquie. . Bundesrat - Assemblée parlementaire de l'OTAN (AP-OTAN)
- 6- Assemblée parlementaire de l’OTAN. Bundesrat - Assemblée parlementaire de l'OTAN (AP-OTAN)
- 7- Le 12 mars 1947, le président présente devant le Congrès américain sa doctrine du « containment », endiguement qui vise à fournir une aide financière et militaire aux pays menacés par l'expansion soviétique. Nous vivons aujourd’hui une sorte de « containment » russe à l’envers, Réponse du berger à la bergère ?
- 8- Les sentinelles oubliées fr - Les Sentinelles oubliées: Le renseignement humain derrière le rideau de fer - Pietrini, Roland - Livres
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