J’ai signé la  « lettre ouverte à nos gouvernants » rédigée par le capitaine Jean-Pierre Fabre Bernadac qui fait tant polémique aujourd’hui.

Je le fais par solidarité avec mes camarades et en raison des réactions inadaptées ou  hystériques de la ministre des Armées et des habituels antimilitaristes de permanence et autres gaucho-compatibles.

Je ne l’aurai pas rédigé de cette manière, question de sensibilité, mais toutes mes chroniques le démontrent, je partage bien évidemment le constat. On peut discuter de telle ou telle phrase qui aurait mérité une meilleure précision pour éviter certaines critiques de mauvaise foi.

Mais surtout je m’insurge contre le procès stalinien qui est fait à ceux qui ont risqué parfois leur vie pour nos compatriotes en obéissant au Chef des Armées dans le respect de la constitution,  afin que ceux-ci vivent et prospèrent.

Les 90 militaires morts au combat ou dans des accidents, dont 4 commandos marine et 12 légionnaires, en Afghanistan, les 50 au Sahel depuis 2015, les 772 depuis l’année 2000 sur les théâtres extérieurs et ceux des combats de l’ombre dont on ne peut parler témoignent de notre fidélité à la Nation et à la République.

Alors, je m’étonne que l’on puisse contester le fait que ces hommes, dont je fais partie, s’expriment dans une tribune et que la seule réaction à leur égard soit le mépris.

Honte à celles et ceux qui leur prêtent des intentions qui ne sont pas les leurs.

Honte à celles et ceux qui les caricaturent.

Honte à celles et ceux qui sont plus prompts à réagir contre ceux qui défendent une certaine idée de la France, son histoire, sa culture, ses valeurs et qui se couchent devant nos ennemis.

Oui, nous sommes en résistance contre les destructeurs de notre Nation.

C’est ainsi, les politiques devront en tenir compte sans quoi, de manière démocratique et dans les urnes, ils le paieront très cher.

Roland Pietrini

Major (er), Lieutenant ESR hors cadre.

Le temps de l’engagement est venu… - Défense actualités geopolitique (athena-vostok.com)